Présentation
2001, l’Odyssée de l’espace est surtout connu pour être un film à succès de Stanley Kubrick. Succès mérité, certes, tant le film a de qualités et a marqué son époque (1968). Mais on oublie généralement qu’il s’agit d’un travail en collaboration avec A.C. Clarke, auteur de science-fiction renommé, que Kubrick est allé chercher. Le livre présenté ici n’est pas un novélisation du scénario que Kubrick et Clarke ont écrit ensemble, et qui a été constamment remanié par le réalisateur en cours de tournage. Mais plutôt la version que Clarke aurait souhaité voir à l’écran…
Résumé (source éditeur)
Le vaisseau Explorateur 1 est en route vers Saturne. A son bord, deux astronautes et le plus puissant ordinateur jamais conçu, Carl 9000.
Cinq ans plus tôt, un étrange monolithe noir a été découvert sur la Lune. La première preuve d’une existence extraterrestre. Et bien longtemps avant, à l’aube de l’humanité, un objet similaire s’était posé sur Terre et avait parlé aux premiers hommes.
Un nouveau signe de cette présence a été détecté aux abords de Saturne. Que sont ces mystérieuses sentinelles ? Quel message doivent-elles délivrer ?
Nous sommes en 2001. L’humanité a rendez-vous avec la porte des étoiles, aux confins du cosmos…
L’auteur (source éditeur)
Arthur C. Clarke est né en 1917 en Angleterre, membre de l’Académie astronautique, Arthur C.Clarke vit au Sri Lanka. Unanimement reconnu comme l’un des plus grands auteurs de science-fiction du siècle, son esprit visionnaire s’est exprimé dans plus de cinquante livres traduits en trente langues et récompensés par des prix prestigieux.
Mon avis
Difficile de lire le livre sans penser aux images du film, tant les deux se rapprochent.
Découpé en plusieurs séquences, l’histoire nous mène de la préhistoire au futur de l’humanité, avec la présence permanente et imposante du fameux monolithe noir. Acteur de notre évolution, sentinelle muette ou encore portail galactique ? Un peu de tout çà en fait…
C’est ce que découvrira le héros, après avoir affronté un ordinateur devenu fou (HAL devenu Carl en VF…). Une séquence marquante dans le film également, qui a donné naissance à de nombreux ersatz…
La fin, complexe mais logique à la fois, pourrait clore l’histoire. Là où Kubrick a volontairement décidé de ne pas donner d’explications, ce qui dérouta nombre des spectateurs, Clarke décrit et explique les choses, comme souvent avec cet auteur cartésien au possible. Même si toutes les réponses ne sont pas complètement données…
Cela limite forcément les suppositions, mais comblera ceux qui, comme moi, ont été un peu frustrés par la dernière partie du film !
La narration, classique, est basée sur deux nouvelles des années 50, fusionnées, intégrées, complétées dans ce récit des années 60, qui n’a finalement pas vieilli, et où la profusion de détails et de descriptions ne nuit pas à l’histoire.
Un grand classique, bien plus accessible dans cette version écrite !
A lire aussi l’avis de : Le Culte d’Apophis – L’Epaule d’Orion – Lorhkan – …
Je me suis demandé hier si c’était la première co-adaptation film et roman d’un scénario (à la base novélisé) ?
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En fait, Clarke et Kubrick ont bossé ensemble sur le scénario du film. Puis ils ont eu des divergences, même si aucun ne l’a reconnu ouvertement. Kubrick a décidé de finir le film à sa façon, et Clarke a fini le livre à la sienne !
(et Kubrick ne s’est pas retrouvé co-signataire du livre comme c’était prévu à la base^^.)
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Oui c’est bien ce que je dis, mais je me suis mal exprimé ! Mais je cherche s’il y a eu d’autres exemples dans le passé.
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Ok je n’avais pas compris !
Et je n’ai pas d’autre exemple en tête…
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Mais heu tu spoiles ! :O Plongée dans ma lecture, je n’avais pas vu venir la séquence avec l’ordi. (Malgré des parties de Cyberpunk, le jdr) je n’ai pas vu le film non plus, du coup j’ai vraiment tout découvert, et si la fin était bizarre ça m’a plutôt plu dans l’ensemble.
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Je spoile un film de 1968 ? Euh, comment dire… 😉
Le film est beaucoup plus abstrait sur la fin que le livre, Clarke étant plus rationnel que Kubrick !
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Ah oui exact, désolée ! ^^ Tu me fais peur pour la fin du film… je trouvais que le livre était déjà pas mal barré sur ses dernirèes pages.
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