Bifrost 66

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Je me faisais une joie de lire ce Bifrost d’avril 2012 dédié à Isaac Asimov. Cet auteur est l’un des plus populaires de la SF, et souvent l’un des premiers que l’on découvre quand on commence à s’intéresser au genre. Ses deux cycles majeurs, « les Robots » et « Fondation », sont très connus et accessibles à tous les publics. Depuis un moment, mes deux Omnibus de la saga des Robots m’attirent du coin de l’oeil, et je me demande si (quand ?) je vais les reprendre en main.

Les chroniqueurs de Bifrost, eux, l’ont fait à l’occasion de ce numéro de la revue. Hélas, peut-être, car leur sentiment général me semble être la déception. Comme si Asimov ne leur plaisait plus. Est-ce son style, ou ses lecteurs, qui ont vieilli ?

En tout cas, son oeuvre est disséquée, y compris son penchant pour les aventures policières, on y parle aussi de sa vie personnelle et un guide de lecture complète le tout. Un portrait sans ménagement, voire limite « à charge », dans ce numéro au bilan mitigé.

Revenir sur ses lectures passées n’est peut-être pas sans risques… Le mieux est donc de se faire une idée soi-même en tentant l’expérience !

La revue comprend aussi trois nouvelles (deux d’Asimov, anecdotiques, et une de Cory Doctorow qui revisite le mythe), ainsi que de nombreuses critiques de nouveautés propres à engraisser votre Pile à Lire ! Et plusieurs illustrations de Moebius, qui nous a quitté peu avant la parution.

Le prochain numéro, Bifrost 67, prévu pour le 19 juillet 2012, sera consacré à George R.R. Martin. Autant dire que j’ai sacrément hâte !

Ils en parlent aussi:

9 commentaires

  1. Je suis très inexpérimenté en Asimov… J’avais commencé « Fondation » il y longtemps (j’ai l’intégrale France Loisirs), mais sans aller au bout.
    Peut être m’y remettrai-je un jour…
    Mais c’est vrai que j’ai vu assez souvent des critiques plutôt mitigées sur les oeuvres de l’auteur…

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  2. Je n’ai pas compris l’engouement autour de la nouvelle « I, Robot » de Cory Doctorow. L’univers, les personnages et l’intrigue m’ont semblé assez simplistes et téléphonés. Mais bon, c’est certainement dû à mon ignorance du cycle des robots d’Asimov. J’imagine que l’histoire de Cory Doctorow pullule de références. Perso, j’ai commencé Fondation, plutôt prenant…

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