Croisades – Jack Vance

croisades jack vance

Attiré par la couverture, très typée S.F. (mais qui comme souvent n’a pas grand rapport avec le contenu du livre), j’avais acheté Croisades de Jack Vance il y a quelques mois, en prévision du challenge de Cornwall

Résumé (source éditeur)

Destins hors du commun que ceux d’Alan Robertson, l’inventeur de la porte entre les mondes, victime de sa propre création, de Luke Grogatch, engagé dans un marathon au cœur des plus hautes sphères de la bureaucratie et du pouvoir, de Sam Salazar, qui, pour sauver l’humanité, redécouvre la science, jadis abandonnée au profit de la magie, et de Dyle Travec dont la terrible vengeance s’abat sur le monde qui a réduit sa famille en esclavage.
Quatre héros pour qui rien n’est impossible, quatre «croisés» qui se dressent face à l’ordre établi, l’injustice et la mort, quatre aventures à la démesure de l’immense talent d’un des derniers grands maîtres de la science-fiction et de la fantasy mondiales.

L’auteur (source éditeur)

Né en 1916, Jack Vance infatigable bourlingueur a sillonné toutes les mers du monde et en a rapporté un goût marqué pour l’exotisme qui imprègne chacune des pages de ses livres. Ses univers baroques sont la plus pure expression du fameux sense of wonder, cette faculté qu’ont certains auteurs de nous emporter, dès les premières pages, dans un tout autre monde.

Mon avis

Croisades est en fait un recueil de 4 longues nouvelles de Jack Vance, dans des styles très différents.

La Grande Bamboche (arf, quel titre !) nous parle d’un individu qui a créé des portails vers d’autres mondes et d’autres temps. Chacun peut ainsi aller s’installer où il veut, quitte à profiter d’une Terre pour lui tout seul. Une bonne idée de départ (j’ai un peu pensé à La Longue Terre en lisant ce texte), mais le pitch de départ ne suffit pas à rendre la nouvelle plus intéressante, la faute à un héros un peu plat. Quelques bonnes idées quand même, surprenantes, à la fin du récit.

Les Oeuvres de Dodkin : l’administration dans toute sa splendeur avec ce récit où un ouvrier asocial remonte toute la chaîne de décision d’une directive absurde et se rend compte de la façon affligeante dont fonctionne le système. Une nouvelle hilarante, très bien menée, sans doute la meilleure du recueil.

Les Faiseurs de Miracles : sur une planète où la technologie est tombée en désuétude et où elle a été remplacée par la magie, des guerres entre seigneurs ont lieu, à grand renfort de sortilèges lancés par des envoûteurs. Un peu long mais amusant, ce récit où la technologie est vue comme nous voyons la magie, avec un mélange de curiosité, d’incrédulité et de crainte, est très réussi.

Les Maîtres de Maxus : débarqué sur un planète afin de racheter sa famille tombée en esclavage, un homme va se faire l’apôtre de la liberté et de la lutte contre les riches et les capitalistes exploitant le peuple. Assez caricatural et un peu bancal, même s’il est globalement intéressant, ce récit souffre également d’une fin trop abrupte pour être réussi pleinement.

Un recueil de quatre nouvelles qui sont donc plutôt recommandables, et qui m’ont un peu « réconcilié » avec les écrits de Vance, dont le premier tome de La Terre Mourante m’avait assez déçu !

Une lecture qui participe au défi Jack Vance de Cornwall :

defi_lecture_jack_vance

ainsi qu’au challenge JLNN de Lune !

challenge novellas nouvelles

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