Auréolé d’une réputation prestigieuse (il a même plu au célèbre Lorhkan, c’est dire !), Silo est le rêve de tous les auteurs autopubliés, puisque Hugh Howey l’a vendu à plus de 500 000 exemplaires sur Amazon avant que le texte ne démarre une carrière en version papier.
Résumé (source éditeur)
Dans un futur post-apocalyptique indéterminé, une communauté d’hommes et de femmes a organisé sa survie dans un silo souterrain géant. Du monde extérieur, devenu hostile, personne ne sait rien, sinon que l’atmosphère y est désormais irrespirable. Les images de mauvaise qualité relayées par d’antiques caméras, montrant un paysage de ruines et de dévastation balayé de vents violents et de noirs nuages, ne semblent laisser aucune place à l’illusion. Pourtant, certains continuent d’espérer. Ces individus, dont l’optimisme pourrait s’avérer contagieux, représentent un danger potentiel. Leur punition est simple. Ils se voient accorder cela même à quoi ils aspirent : sortir.
L’auteur (source éditeur)
Hugh Howey est né en 1975. Successivement capitaine de yatch et de voyage, puis employé dans une librairie universitaire, il vit désormais en Floride.
Mon avis
Première parution SFFF de la maison d’édition Actes Sud, que je connaissais surtout pour les livres policier de la série Millénium, Silo capitalise sur le succès de Hugh Howey aux USA. Il est constitué de quatre récits, des nouvelles plus ou moins longues qui nous présentent plusieurs personnages et différents aspects du Silo, sorte d’immeuble enterré dans lequel vit une population à l’abri d’un monde hostile.
Des histoires qui se focalisent sur le shérif chargé du maintien de l’ordre, du maire élu par le peuple mais aussi sur une jeune femme venue de la classe ouvrière et qui va devoir affronter la direction occulte du Silo. Sous les apparences se dissimule en effet une menace plus subtile et diffuse, qui tourne autour de la direction de l’informatique. Car c’est bien connu, qui contrôle l’information détient le pouvoir…
Petite déception tout d’abord avec le thème, qui m’a rappelé dans une certaine mesure le prologue du jeu Fallout, avec ses réfugiés dans un bunker. Une dystopie qui n’est donc pas forcément très originale pour les habitués du genre (mais ce ne sont pas forcément eux qui sont visés par l’éditeur), on découvrira bien sûr peu à peu les raisons qui ont conduit à la situation présentée dans le livre.
Pour autant, la lecture est agréable, notamment dans les premiers récits, qui forment un puzzle, lequel s’assemble progressivement et maintient l’attention du lecteur. Le principe du cliffhanger en fin de nouvelle (ou de chapitre) incite à poursuivre la lecture. Je suis plus réservé sur la dernière histoire, qui souffre de nombreuses longueurs, lesquelles font un peu décrocher (ou zapper des paragraphes) en ralentissant le rythme, Howey ayant tendance ici à tirer à la ligne, alors que cet épilogue rempli d’action et de réponses méritait un traitement plus nerveux. De plus, les problèmes se résolvent un peu trop facilement à mon goût, l’auteur visant un happy end convenu.
Pour autant, Silo reste une lecture agréable qui, à défaut d’être très innovante, reste suffisamment intéressante et distrayante pour passer un bon moment.
Les amateurs pourront retrouver le monde post-apocalyptique de Hugh Howey dans le préquel Silo Origines et dans Silo Générations (à paraître en automne 2014).
Lire aussi les avis de : Lorhkan – Lune – Gromovar – Julien le Naufragé – Lhisbei – Anudar – Escrocgriffe – Livrement – Cornwall – Book en Stock – La Magie des Mots
J’ai apprécié cette lecture aussi, le tome 0 m’attend
J’aimeJ’aime
Tu fais bien de le signaler, je te linke et j’attends ton avis sur Silo Origines !
J’aimeJ’aime
Je ne fais pas partie du public de ce genre d’histoire. Ce qui fait que n’ayant aucune expérience sur ce genre d’intrigues, j’ai été complètement époustouflée. De mon côté, encore quelques pages avant la fin, je n’étais pas du tout certaine qu’il y aurait un happy end 🙂 En tout cas, c’est typiquement le genre d’histoire où je n’aimerai PAS « vivre ».
J’aimeJ’aime
Hello, je pense que le livre s’adresse en effet plus à un public de non « spécialistes ». Perso, j’avais vu arriver le happy end depuis un moment, quand même (quasiment dès que Lukas entre en scène…). Sinon bien sûr, aucune envie de m’enterrer comme ça^^.
J’aimeJ’aime
Une bonne lecture, et le tome 2 développe joliment l’univers. Tout est en place pour un dernier tome qui déménage ! Espérons qu’il ne déçoive pas.
Par contre, ton lien en début d’article, il est tout pourri !^^
J’aimeJ’aime
Je te corrige, si j’ose dire 😉
J’aimeJ’aime
Oh oui, merci !
J’aimeJ’aime
J’ai adoré ce tome, même s’il est vrai qu’il souffre parfois de quelques longueurs, et que le happy end aurait pu être évité (mais bon, y a tout de même pas mal de persos qui ont été rayés de la carte dans ce tome).
Je viens de terminer et chroniquer le « second » tome et waouh, il offre une multitude de réponses !! Vivement l’automne 🙂
J’aimeJ’aime
Ok je le note^^
J’aimeJ’aime
Content que tu aies aimé, merci pour le lien 😉
J’aimeJ’aime
De rien^^
J’aimeJ’aime
[…] aussi les avis de Lorhkan, Lune, Raven, Xapur, Julien le Naufrageur, Gromovar, Anudar, L’Escrocgriffe, Cornwall, […]
J’aimeJ’aime