Et voici l’ultime voyage dans Terremer avec L’Ultime Rivage qui voit se conclure la saga de Ged l’Épervier…
Résumé (source éditeur)
Un jeune garçon nommé Arren apporte une inquiétante nouvelle : dans son pays, les sorciers ont oublié leur langage et perdu leur pouvoir. Le vieux Ged, l’archimage, doit remettre à l’endroit ce qui est à l’envers. Tous deux font voile vers des îles dévastées. Chez les Enfants de la Mer Ouverte, qui vivent sur des radeaux, Ged et Arren assistent au long bal, où les chanteurs oublient les paroles et se taisent. Ailleurs, même les dragons, privés du langage, se sont entretués. Est-ce la fin du monde? Les signes se précisent : le haut seigneur des ténèbres étend son empire sur Terremer. Pour l’affronter, il faut aller au pays des morts, franchir le mur de pierre, suivre la route amère, atteindre la source sèche. Là se déroulera un étrange combat, où la seule victoire possible est la guérison de l’adversaire. Arren peut-il, à ce prix, régner sur les îles régénérées ?
L’Auteure (source éditeur)
Ursula K. Le Guin est née en 1929 à Berkeley, en Californie. Elle s’est illustrée dans la littérature de genre (science-fiction et fantasy) mais a également écrit de la poésie, des ouvrages pour enfants, des scénarios, des essais et des traductions. De nombreuses distinctions ont récompensé son œuvre, dont le National Book Award. Elle vit à Portland, dans l’Oregon, depuis 1958.
Mon avis
Après avoir vu à l’oeuvre Ged dans les deux premiers tomes de la saga, d’abord apprenti dans Le Sorcier de Terremer, puis magicien expérimenté dans Les Tombeaux d’Atuan, le revoici sur la fin de sa carrière. Il est dorénavant Archimage sur l’ile de Roke, le refuge de la magie dans le monde de Terremer. Alerté par le jeune prince Arren, il va partir enquêter sur la disparition de la magie, qui est liée aux noms et aux mots dans l’univers créé par Ursula Le Guin.
Une longue quête au rythme un peu lent, qui ne m’a pas pas pour autant paru rédhibitoire, on est chez Le Guin, pas Gemmel ! Ce récit n’est clairement pas destiné aux amateurs d’action. Même s’il y en a quand même un peu (et il y a même des dragons !).
Ged et Arren partent donc à travers le monde, et visitent différentes îles et pays impactés par la disparition de la magie,n afin de découvrir ce qui se cache derrière celle-ci. Une enquête sous forme de transmission, entre un homme fatigué et aspirant au repos, et un jeune garçon fougueux qui va mûrir au long du voyage.
L’Ultime Rivage, c’est aussi l’acceptation de la fin, de la mort qui approche et si certains tentent de la repousser, il n’y a finalement pas d’autre solution que de finir par l’accepter.
Un joli texte quand on se laisse prendre par l’ambiance et par le rythme de Le Guin, C’est particulièrement émouvant sur la fin du récit. J’avais été un peu déçu par le sorcier de Terremer, puis Les Tombeaux d’Atuan m’avaient bien plu (même si Ged y a au final un rôle secondaire), et on finit là cette trilogie par un dernier roman très réussi.
A lire aussi les avis de : Albédo – Vert – Les Chroniques de FeyGirl – …
Une lecture qui clôture ma participation au challenge Morwenna’s list !
Si jamais tu lis la suite un jour (Tehanu), tu verras qu’elle fait encore pire en matière de roman où il ne se passe rien (mais c’est ça qui est génial justement ^^)
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Faut être réceptif à l’ambiance, donc choisir le bon moment pour s’y lancer^^
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Bonjour ! L’Ultime Rivage n’est pas le dernier livre de Terremer mais le dernier de la « trilogie originale » , tu en es environ à la moitié de Terremer , après l’Ultime Rivage tu as Tehanu qui commence à la fin de l’Ultime Rivage , puis les Contes de Terremer ( un recueil de nouvelles se passant à différentes époques de Terremer ) et enfin le Vent d’ailleurs ( l’intégralité de Terremer est sortie il y a 1 an ou 2 sous la forme d’un pavé de 1800 pages )
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Oui je parle en effet de la fin de « cette » trilogie.
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