La Voix du Feu – Alan Moore

La Voix du Feu Alan Moore Hélios

Pour ma première Lecture Commune avec le Cercle d’Atuan, groupe de lecteurs et lectrices qui a rejoint le forum du Planète-SF (viendez, on est gentils !), c’est La Voix du Feu qui était au programme. Un titre adapté en cette période caniculaire du mois de juillet !

Résumé (source éditeur)

« C’est un plaisir de lecture, et de relecture. Commencez où vous voudrez : le début et la fin sont deux bons choix, mais un cercle commence n’importe où, comme un bûcher. » Neil Gaiman

Northampton : petite ville située au centre de l’Angleterre, habitée depuis la préhistoire et peuplée de 200 000 âmes. Dont Alan Moore.
C’est lui qui, à travers les siècles et douze récits qui s’entremêlent, en dessine une histoire faite de sorcellerie, de mensonges, de vérités et de morts. On y rencontre un homme oiseau, une sorcière, un ancien croisé traumatisé, un enquêteur romain, une nonne éclopée, un VRP et même… une tête sans corps. Autant de voix qui se mélangent dans la chaleur des brasiers.
Un autre de ces chefs-d’oeuvre dont Alan Moore a le secret.

L’Auteur (source éditeur)

Né en 1953 à Northampton, Alan Moore a révolutionné le comics américain et le roman graphique grâce à des séries comme V pour Vendetta, Watchmen ou bien encore From Hell et La Ligue des gentlemen extraordinaires, toutes adaptées sur grand écran. Il signe ici un premier roman brillant et intelligent, et nous démontre que, quel que soit le médium, il est un immense conteur d’histoires.

Mon avis

A peine sorti dans la collection de poches Hélios, j’avais acheté La Voix du Feu, alléché par le nom d’Alan Moore, grand prêtre des comics et scénariste de Watchmen, La Ligue des Gentlemen Extraordinaires, V pour Vendetta etc… Son premier et seul roman à ce jour, sous forme d’un recueil de récits liés entre eux de façon plus ou moins ténue. Pas évident à aborder, on parle d’Alan Moore, hein, certains sont plus accessibles que d’autres, mais ça commence hard avec un exercice de style sous forme de texte illisible ou presque (sic), Moore ayant opté pour de longues phrases comme recueillies de la bouche-même du héros, un retardé mental préhistorique !

Les autres textes sont plus abordables, on avancera dans le temps en passant des premiers âges à l’époque romaine, au temps des croisades, au moyen-âge puis chez les sorcières, on croisera Guy Fawkes, un juge ou encore un voyageur de commerce, et jusqu’à Alan Moore lui-même. Le point commun étant sa ville natale de Northampton, dont l’histoire est ainsi dévoilée sur fond de personnages étranges, de meurtres, de bûchers et autres joyeusetés.

Un roman avec des chapitres tellement indépendants qu’on peut le considérer comme un recueil de nouvelles atypiques, de longueurs variables, quelques exercices de style (le récit du benêt déjà évoqué, le journal d’un fou ou encore le texte de Moore qui l’est sans doute^^), avec certaines que j’ai beaucoup aimé, et d’autres qui m’ont laissé indifférent. Et si la ville est en trame de fond, j’aurai aimé y trouver aussi un autre fil pour lier tous ces textes, au final plutôt sanglants et cruels, par exemple la magie sous-jacente qui aurait pu être (mieux) exploitée. J’en garde donc un avis mitigé…

A noter par contre la splendide couverture de  Ryohei Hase.

D’autres avis chez : les participants de la LC : VertMortuum, mais aussi Gromovar – Nébal Sometimes a book –  …

Une lecture de plus pour le Challenge Recueils and Anthologies Addict ! CRAAA !

challenge craaa

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