Acheté aux Utopiales, le petit volume de Dévoreur me tentait depuis un moment et j’espérais bien le faire dédicacer par Stefan Platteau. Raté pour cette fois, hélas, mais qu’en est-il de cette histoire située dans le même univers que Manesh, le Sentier des Astres ?
Résumé (source éditeur)
Sommes-nous les jouets des astres ? Qu’est-ce que ces choses lointaines éveillent en nous, qui nous anime et nous pousse à agir d’une façon qui nous étonne nous-mêmes ?
Au-dessus de la demeure de Vidal, l’éleveur d’ânes, une planète brille trop fort ; le comportement de cet homme paisible s’en ressent. Son amie Aube assiste, impuissante, à sa transformation. Parviendra-t-elle à l’arracher à cette influence néfaste, ou faudra-t-il attendre l’aide de Peyr Romo, le magicien des Monts de Soufre ?
Dans la vallée de Pélagis, de vieux instincts s’éveillent, prêts à dévorer toute humanité dans le cœur des êtres…
Une plongée dans l’âme d’un monstre, dans l’univers des Sentiers des Astres.
Un court roman pouvant se lire en toute indépendance du cycle principal, luxueusement présenté et illustré, pour les fêtes de fin d’année !
L’auteur (source éditeur)
Historien de formation, Stefan Platteau aime s’abreuver à la source des mythes. Quand il n’est pas en train de réciter l’Iliade ou le Kalevala à voix haute en compagnie de harpistes ou de vagabonder sur les routes d’Inde avec le Ramayana sous le bras, il partage son temps entre l’écriture, la musique et son emploi d’entrepreneur en économie sociale. Pédagogue, il est également auteur de plusieurs spectacles d’histoire vivante, un genre auquel il s’efforce de donner une vraie puissance d’évocation, des thèmes originaux et des personnages forts, en collaboration avec des professionnels du théâtre et des compagnies de reconstitution historique.
Mon avis
Court roman rattaché au cycle du Sentier des Astres, Dévoreur peut se lire tout à fait séparément de Manesh, puisqu’il n’y a pas de lien direct.
L’histoire est en fait un conte, peut-être plus destiné aux adultes qu’aux enfants car souvent cruel, dans lequel un homme évolue, se transforme en ogre sous l’influence des Astres. Une déchéance remarquée par sa voisine Aube, qui est heureusement mariée à Peyr, un puissant magicien.
Le conte est l’occasion d’en savoir plus sur la magie du monde imaginé par Stefan Platteau, et notamment celle liée aux étoiles qui gravitent autour de cette Terre. Mais aussi une autre forme de magie, plus intime, à l’instar de Peyr qui va aller puiser au fond de lui-même des pouvoirs surnaturels. Car les astres baignent le monde et ses créatures, et y laissent leur empreinte et leur trace, à charge pour chacun de les écouter, se laisser submerger ou les maîtriser.
Le personnage de Peyr, luttant contre certaines de ses émotions est ainsi l’opposé de celui de celui de Vidal qui, lui, a sombré sans espoir de retour, sa transformation physique suivant sa déchéance mentale.
Comme pour Manesh, j’ai aimé la belle plume de l’auteur et sa façon de raconter l’histoire, avec poésie, action, magie et cruauté parfois. Le roman est court, certes, mais finalement de longueur suffisante car il faut parfois être concis pour rester efficace. Et un conte perdrait de sa force et de son intensité à être délayé. Espérons que la petite demoiselle à qui il est dédié l’appréciera à sa juste valeur ! Les lecteurs, eux, sont gâtés… Un fort bel os à ronger (uh uh !) en attendant la suite de Manesh !
Dévoreur, l’objet-livre en lui-même, est certes un peu cher mais original par son moyen format cartonné, sa couverture trouée, les jolies illustrations de Melchior Ascaride (y compris à l’intérieur). On peut certes toujours se tourner vers le format numérique, plus abordable ou se faire plaisir, pour Noël par exemple !
D’autre avis chez : Bibliocosme – Blog-o-livre – Cédric – Julien le Naufragé – Lorkhan – Lune – …
Un roman qui compte pour le challenge Francofou 3 !
Ah, plus j’en entends parler, plus je veux l’acheter ! Ca va venir ce craquage 🙂
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Désolé de te tenter ainsi^^
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Moins apprécié que toi, mais qu’il est beau !
Dommage, aucune illustration en numérique…
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Ah oui, c’est carrément dommage, il faudrait réclamer aux Moutons !
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Oh-Oh bin en fait, je pense que j’avais déjà lu ton avis (le dernier paragraphe fait écho dans ma mémoire).
Et donc, oui Platteau est quand même un bon raconteur d’histoire.
J’ai vraiment apprécier le découvrir et j’ai aussi hâte de lire la suite.
Dévoreur fait vraiment froid dans le dos par moment.
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Une belle façon de revisiter le mythe de l’ogre !
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