Quelques mois après avoir lu La Chute, le premier tome de la trilogie Léviathan de Lionel Davoust, voici la suite avec La Nuit !
Après avoir apprécié La Chute, et vu que les suites ne sont pas annoncées en poche, je les ai donc commandées en grand format chez l’éditeur Don Quichotte. Et je n’ai pas trop attendu pour les lire dans la foulée (c’est l’avantage de continuer une saga intégralement publiée !).
Résumé (source éditeur)
Plusieurs heures après avoir été aspiré dans les eaux glaciales de l’Antarctique, le corps de Michael Petersen, le chercheur en biologie marine de Léviathan, est inopinément découvert, échoué sur une grève, par les employés de la base polaire. Contre toute attente, le naufragé a survécu, mais il semble plongé dans un profond coma. Le verdict des médecins est aussi troublant qu’énigmatique : Michael Petersen est en train de rêver. Une autre circonstance défie l’entendement : une troupe d’orques, non loin du rivage, paraît veiller sur le miraculé.
Ces faits inexplicables ont manifestement un sens précis pour le Comité, dont la surveillance s’exerce sans relâche autour de l’innocent chercheur. Les agents de la puissante organisation secrète s’empressent pour tirer Michael de sa léthargie peuplée de visions, et le réinstaller au centre de son petit monde familier. Pourquoi tant de prévenance envers un modeste père de famille, chez ceux qui se targuent d’ignorer l’altruisme ? Et quelle corrélation faut-il établir entre les rêves de Michael et les tentatives d’homicide qui ciblent subitement, les uns après les autres, les membres de son entourage ?
Alors que Masha, initiatrice de la quête dans Léviathan, engage désormais une partie défensive dans son rôle d’épouse, le FBI s’invite dans le jeu en la personne d’Andrew Leon. Tout semble désigner Michael, à la personnalité notoirement fragile et clivée, comme l’auteur des crimes en série qui visent son cercle familial. Mais l’enquêteur, en mathématicien que l’invisible n’effraie pas, entrevoit une autre hypothèse, capable de faire vaciller même un esprit aussi solide que le sien. D’autant qu’elle rejoint les données produites par un système de mesure des manifestations de l’énergie mentale, dont il est le génial concepteur.
L’Auteur (source éditeur)
Né en 1978, Lionel Davoust est à l’image de ses protagonistes : il aime suivre les chemins que l’on déclare impraticables. Ingénieur en halieutique de formation, occupant tour à tour des fonctions éditoriales et de traduction, il se consacre à la littérature depuis dix ans.
Mon avis
Retour donc dans l’univers de Léviathan, le thriller fantastique de Lionel Davoust, dans lequel le mystère s’épaissit autour de Michael Petersen. Rapatrié en urgence à Los Angeles par un agent du F.B.I. plutôt étrange après son accident en Antarctique, il va voir sa famille proche décimée par un mystérieux tueur. D’étranges visions des meurtres l’assaillent, au point se demander s’il n’a pas sa part de responsabilité dans les massacres.
Ce tome marque aussi l’arrivée d’Andrew Leon, un agent du F.B.I. geek qui va perturber la lutte entre les mages de la Voie de la Main Gauche et leurs ennemis, avec une découverte technologique qui pourrait faire basculer la balance.
Lionel Davoust maîtrise son sujet, et fait monter le suspens grâce à des éléments dispensés avec parcimonie, sans trop en dire sur les origines de Michael Petersen mais en maintenant l’intérêt du lecteur.
Et les personnages sont très soignés. Si j’ai peu d’empathie pour Michael, sans doute à cause de son rôle judicieusement neutre et timoré pour le moment, l’épouse aimante Masha/Megan révèle un fort caractère et est amenée à faire enfin ses choix. Tandis que son maître Julius, tiraillé entre sa nature sanguinaire et sa soumission au Comité Interne, est plutôt jubilatoire (dans son genre !). L’agent Leon est un peu cliché (d’ailleurs l’auteur semble le revendiquer avec des clins d’oeil liés à Twin Peaks ou X-Files notamment) mais apporte de la nouveauté à l’intrigue et du désordre supplémentaire dans le plan de la Main Gauche.
Un bon tome de transition, plus nerveux que le premier et empli de péripéties, dans lequel on ne s’ennuie pas et qui relance l’action tout en soulevant quelques coins du voile occultant le passé du héros. Et puisque je l’avais dans ma PAL, j’ai enchaîné directement avec la conclusion, titrée Le Pouvoir.
Ils l’ont lu aussi : Blackwolf – Lorhkan – MarieJuliet – Tigger Lilly
Une autre participation au challenge Francofou 3
Chouette livre auquel je n’avais pas pensé depuis longtemps. La lecture de ta chronique fait remonter quelques souvenirs.
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Yep, il a quelques années mais je n’ai lu la trilogie que cette année.
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