Parmi les classiques que je n’avais encore jamais encore jamais lu (ce n’est pas ce qui manque…), voici Des milliards de tapis de cheveux par Andreas Eschbach, un roman au titre plus qu’intriguant.
Résumé (source éditeur)
Quelque part aux confins de l’Empire, sur un monde oublié de tous… une petite planète apparemment anodine. Sauf que, depuis des temps immémoriaux, les hommes s’y livrent à une étrange occupation : tisseurs de père en fils, ils fabriquent des tapis de cheveux destinés à orner le Palais des Étoiles de l’Empereur. Pourtant, une étrange rumeur circule. On raconte çà et là que l’Empereur n’est plus. Qu’il serait mort, abattu par des rebelles. Mais dans ce cas, à quoi peuvent donc servir ces tapis ? Et qui est cet homme si étrange qui prétend venir d’une lointaine planète ? Lui aussi affirme que l’Empereur est mort…
L’Auteur (source éditeur)
Andreas Eschbach est né à Ulm en Allemagne en 1959. Après des études de physique aérodynamique et d’informatique à l’université de Stuttgart, il fonde en partenariat une société de développement et de conseil informatique en 1993, dont il se retire quelques années plus tard pour consacrer plus de temps à l’écriture. Il est aujourd’hui écrivain et consultant indépendant en informatique. Passionné de littérature depuis son plus jeune âge, Andreas Eschbach écrit depuis l’age de 12 ans. Ses premières nouvelles sont publiées dans diverses revues littéraires allemandes. C’est en 1992 qu’il décide de travailler à la publication d’un roman : Des milliards de tapis de cheveux, qui sera immédiatement reconnu, et récompensé par le Science Fiction Club Deutschland. Auteur de plusieurs romans de science fiction, dont quatre ont été couronnés de prix littéraires – dont le Grand Prix de l’Imaginaire pour Des milliards de tapis de cheveux –, Andreas Eschbach est une révélation dans l’univers de la science fiction européenne de ces dernières années.
Mon avis
Sous ce titre énigmatique se cache un vrai roman de space opera. Des générations de tisseurs utilisent les cheveux de leurs femmes pour les vendre à une guilde, qui les exporte vers le palais d’un Empereur galactique immortel. Le roman se présente sous forme de chapitres qui changent le plus souvent de protagoniste, avec une construction qui part d’une petite planète désolée où vivent des tisseurs, pour aller jusqu’au secret le mieux gardé de l’univers.
On découvrira donc au fil des pages le quotidien de tisseurs misérables, d’un collecteur de taxes ou d’un prédicateur, des marchands qui acheminent les tapis, d’un pilote de vaisseau descendu au sol, des sportifs spatiaux, mais aussi d’un archiviste impérial ou des rebelles qui disent avoir exécuté l’empereur. Et bien d’autres, dont certains encore plus étranges !
Une vaste fresque souvent étonnante, avec des personnages très variés et différents, une atmosphère étrange. Ou plutôt plusieurs atmosphères. Entre les habitants d’une petite planète pauvre et les hautes sphères du pouvoir galactique, il règne un parfum de trouble, de doute, de fin de règne alors que les rumeurs laissent entendre que l’empereur est mort, lui qui était censé être immortel. Mais les rebelles ont-ils vraiment gagné ? Et quels secrets découvriront-ils en explorant les ruines d’un empire millénaire ?
Je n’ai pas toujours été séduit par le style de la narration, mais il me faut reconnaître le talent d’Andreas Eschbach qui part d’un pitch a priori délirant pour en faire une histoire à l’ampleur galactique, avec des morceaux de puzzle disparates qui s’emboîtent à la perfection une fois les derniers chapitres lus. Un tour de force donc, à défaut d’un vrai coup de coeur.
D’autres avis : Bibliocosme (Dyonisos) – Le Dragon galactique – Lorhkan – Le chien critique – Au Pays des Cave Trolls – Nevertwhere – Le Post-it SFFF – Les Chroniques de FeyGirl – Vive la SFFF ! – …
Et une participation de plus au Summer Star Wars épisode VII
Aaaah, j’ai un vrai faible pour cette histoire, sorte de fable galactique, à la fois belle, terrible et futile. J’aime vraiment beaucoup.
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Le style m’a parfois un peu rebuté mais tout prend forme à la fin, et ça rattrape l’ensemble.
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Malgré le style qui ne t’a pas convaincu, j’ai bien envie de lire un space-opera avec un titre aussi énigmatique. Lorhkan parle d’une fable galactique. Ma curiosité est furieusement piquée!
Merci Xapur!
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Le titre trouve sa justification à la toute fin, je ne peux pas t’en dire plus 😉
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Il a la réputation d’être un incontournable… il faudra que je m’y mette quand même!
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J’avais beaucoup aimé cette lecture (sauf la fin un peu moins à la hauteur). En tout cas c’est une sacrée performance !
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J’ai trouvé de trop longs passages soporifiques à mes yeux et j’attendais un dénouement fort et intense ; bon, ce ne fut pas le cas. Le style de narration ne m’a pas toujours séduite non plus mais reste acceptable.
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Je te rejoins, certains chapitres sont moins bien écrits ou intéressants que d’autres.
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J’en garde un très bon souvenir de lecture ! Contente qu’il t’ai plu. Le style de l’auteur ne m’a pas plus marqué que ça par contre.
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C’est son premier roman, peut-être pour ça que je n’ai pas trop aimé le style.
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J’ai toujours été curieux de ce roman, je ne savais pas du tout que c’était un space opéra !
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Le titre n’est pas vraiment explicite à ce sujet, c’est vrai 😉
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Il faut que je le re-relise, mais pour moi « Des milliards de tapis de cheveux » avait surtout été l’occasion de découvrir Andreas Eschbach. Et, dans les livres qui ont suivi, bien que toutes les critiques ne l’aient pas vu comme cela, « Le dernier de son espèce » est indéniablement mon préféré, pour ne pas dire un incontournable… « Jésus Vidéo » et « En panne sèche », par contre, m’ont plu mais je suis moins inconditionnel – l’idée de départ était, dans les deux cas, très séduisante, mais j’ai moins accroché au traitement.
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Je n’ai encore rien lu d’autre de lui, je réserve mon « jugement » !
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