L’Héritage des Rois-Passeurs – Manon Fargetton

L'Héritage des Rois-Passeurs - Manon Fargetton

Suite à une récente promo numérique, j’avais choisi ce livre qui a obtenu le prix des Imaginales en 2016 (catégorie Roman Francophone).

Résumé

(source éditeur)

Ombre, univers peuplé de magie, et Rive, le monde tel qu’on le connaît, sont les deux reflets déformés d’une même réalité.
Énora est unique : elle peut traverser d’un monde à l’autre. Lorsque sa famille est brutalement décimée par des assassins masqués, elle se réfugie au seul endroit où ses poursuivants ne peuvent l’atteindre. Au royaume d’Ombre, sur la terre de ses ancêtres. Là-bas, Ravenn, une princesse rebelle, fait son retour après neuf ans d’exil passés à chasser les dragons du grand sud. Sa mère, la reine, est mourante. Ravenn veut s’emparer de ce qui lui revient de droit : le trône d’Ombre. Et elle n’est pas la bienvenue.
Deux mondes imbriqués. Deux femmes fortes, éprouvées par la vie. Deux destins liés qui bouleverseront la tortueuse histoire du royaume d’Ombre…

L’Auteure

(source éditeur)

Manon Fargetton a grandi à Saint-Malo, entre la musique et les mots. Elle vit aujourd’hui à Paris et exerce le métier de régisseuse lumière. Elle est également musicienne et écrivain, aussi à l’aise en Fantasy qu’en thriller ou en littérature jeunesse. Manon est donc une auteure aux multiples talents, bien décidée à poursuivre son chemin d’encre à travers les genres avec la finesse et l’imagination qui caractérisent sa plume.

Mon avis

Le fait d’associer roman de fantasy francophone, auteur féminin et personnages principaux féminins me fait toujours craindre une histoire lorgnant vers la romance et/ou le Young Adult (désolé, moi aussi j’ai quelques a prioris tenaces). Il n’en est (quasiment) rien pour L’Héritage des Rois-Passeurs qui est une fantasy relativement classique, avec un peu d’amour mais pas trop^^ (non pas que je n’apprécie pas les histoires d’amour, mais je n’aime pas la guimauve).

Certes, on commence par découvrir l’existence de deux mondes parallèles, reflets l’un de l’autre, que sont Rive (notre monde, époque actuelle) et Ombre (un monde de fantasy). Certes, il y a deux héroïnes qui sont au coeur de l’histoire : Enora découvre qu’elle peut ouvrir des passages entre Rive et Ombre, Ravenn la guerrière doit monter à contrecœur sur le trône d’Ombre.

Mais l’histoire ne sombre pas dans les turpitudes romantiques. Enora voit sa famille être massacrée sous ses yeux et est en quête de vengeance envers les responsables, Ravenn est du style badass/tueuse de dragons et met de préférence dans son lit les jolies servantes de passage. L’histoire est rondement menée, même si on connaîtra au final assez peu le monde d’Ombre. Il y a de nombreux personnages (et même un peu trop) mais chacun aura sa dose de combats sanglants, de magie, de trahison et de machinations divines.

La porte est ouverte vers une suite (Les Illusions de Sav-Loar) de façon parfois un peu maladroite (via un personnage nommé Bleue qui surgit de nulle part avant d’y retourner (sic) (je double les parenthèses si je veux)) mais qui n’a rien d’obligatoire, L’Héritage des Rois-Passeurs pouvant se lire de façon indépendante et étant parfaitement autonome.

La plume de Manon Fargetton est simple et directe, tout en étant évocatrice, et les différentes péripéties sont bien gérées, ce qui permet d’avoir un roman distrayant qui constitue donc plutôt une bonne surprise.

D’autres avis : AmarüelLe Bibliocosme (Boudicca) – Bookenstock – CélindanaéLicorne – MarieJulietLa Bulle d’Eleyna – …

15 commentaires

  1. […] J’ai presque achevé mon marathon séries TV sur The Walking Dead, et j’ai essayé de ne pas me laisser déborder côté comics, ce qui m’a laissé quand même un peu de temps pour finir le recueil Au fil du temps de G.R.R. Martin, lire La danse des étoiles de Spider et Jeanne Robinson, Water Knife de Paolo Bacigalupi, Merfer de China Miévielle, le numéro 86 du magazine Présences d’Esprit et le numéro 12 de la revue Angle Mort (qui ne comptent pas en PAL), enfin j’ai commencé L’Héritage des Rois Passeurs de Manon Fargetton. […]

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