La Fille-Sortilège – Marie Pavlenko

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Un peu de fantasy pour varier les styles avec ce roman qui a reçu le Prix Elbakin.net Jeunesse en 2013.

Résumé

(source éditeur)

« Six clans, six magies, six pouvoirs. Un destin. »
Six Clans dirigent la Cité. Chacun possède une Magie qui commande aux éléments ou aux êtres vivants. De leur union dépend l’équilibre. C’est pourquoi durant la Fête des Échanges, les adolescents sont soumis à des épreuves, en vue d’être initiés. Parce qu’elle a échoué, la jeune Érine est bannie, loin de sa famille et de son Clan. Condamnée à survivre dans la zone d’exil, elle va bientôt découvrir le sombre secret de la Cité. Et le terrible complot qui menace de la détruire.

Editeur : FolioSF – Parution : Février 2017 – 448 pages

L’Auteur

(source : site de l’autrice)

Née en 1974 à Lille, Marie Pavlenko obtient un D.E.A. de lettres modernes à la Sorbonne-Nouvelle avant d’entrer à l’École Supérieure de Journalisme de Lille. Elle fait un long et beau détour par la Jordanie où elle enseigne le français pendant plusieurs mois, puis s’installe à Paris et pendant quinze ans, est journaliste dans la presse écrite.

Elle passe ensuite du côté obscur, écrit son premier roman (Le livre de Saskia) et des scénarios télé, ciné et BD (Les Envahissants – Livre de Poche, et We are Family – Delcourt).

Aujourd’hui, elle vit à Montreuil, dans le 93, avec sa famille et ses chats. Elle se consacre à l’écriture de ses livres.

Mon avis

Je suis toujours un peu inquiet de voir un livre tagué « Jeunesse », j’ai l’impression que c’est le cas systématiquement quand le personnage principal est une héroïne ? Dans La Fille-Sortilège, Erine est certes jeune, mais cependant adulte, et exerce la profession de déterreuse de cadavres. Pas vraiment ce qu’on associe habituellement au terme « jeunesse », non ?

Bref, foin des étiquettes, considérons ce roman pour ses qualités intrinsèques. On y découvre une cité divisée en 6 quartiers, chacun abritant des habitants spécialisés dans la production de ressources nécessaires à la vie de tous. C’est un peu caricatural (et rappelle pour le coup plusieurs récits pour ados, notamment en dystopie), mais cela reste cependant assez crédible. D’autant que les jeunes peuvent tenter de passer d’un clan à l’autre lors d’une cérémonie publique. Mais pas forcément réussir, comme le découvre Érine à ses dépends, puisqu’elle est rejetée par le clan qu’elle désirait et se retrouve orkla (hors clan). Obligée de se tourner vers des gens et des moeurs peu recommandables, elle en vient à déterrer des cadavres pour un mystérieux commanditaire, ce qui va la plonger dans les dessous de la cité.

La magie, qui occupe une place importante dans celle-ci, n’est guère spectaculaire mais est nécessaire à la subsistance de tous. Et elle est en danger, comme Érine l’apprendra dans un long récit qui mêle lutte des classes, dénonciation des privilèges des nantis, action, recherche de sa famille ou encore combats en tous genres.

Si le récit ne connait pas beaucoup de répit grâce à de nombreux rebondissements, je n’ai pas toujours accroché ni aux héros, plutôt variés pour encadrer Érine, ni au style de l’autrice, avec des phrases que je n’aime pas du style « Attends-moi ! je lui dis. » Et s’il n’est pas très épais, le roman aurait gagné à être un peu élagué de sa fin qui traîne en longueur.

Un avis mitigé donc, pour un livre qui est sympathique mais à qui il manque un petit quelque chose pour être vraiment bon.

D’autres avis : Bookenstock – La LicorneMarieJulietLa Prophétie des ÂnesTerraRomantica – …

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