Visiter un festival, c’est aussi de plus en plus souvent pouvoir y trouver une Anthologie à laquelle participent les auteurs présents (et partir à la chasse aux dédicaces !). Les Oniriques de Meyzieu, près de Lyon, n’ont cette année pas échappé à cette règle.
Résumé
(source éditeur)
Métas comme transcendés,
Morphoses comme transformés…
Réunis aux Oniriques 2017, dix auteurs nous offrent dix visions du monde, de l’imaginaire, de ses créatures et du pouvoir… ou de ce qu’on en fait.
Dix interprétations de Métas & Morphoses, mais pas que. Sous la plume naît aussi le goût, celui d’une autre nourriture.
De la littérature à la cuisine, des yeux à la bouche, savourez l’imaginaire !
Auteurs : Sylvie Arnoux, Karim Berrouka, Jean-Luc Bizien, Li-Cam, Jean-Luc Marcastel, Ménéas Marphil, Aurélie Mendonça, Bruno Pochesci, Valérie Simon, Laurent Whale
Postface : Jean-Claude Dunyach
Illustrations : Gilles Francescano et Francis Malvesin
Mon avis
Découvrons donc les visions d’auteurs sur le thème des métamorphoses, associées à des illustrations souvent réussies de Gilles Francescano et de Francis Malvesin, ainsi qu’à des recettes de cuisine (idée venant des Romandises, manifestations culinaires autour d’un auteur) parfois relativement originales et amusantes, parfois anecdotiques.
Vuk Kovasevic de Jean-Luc Bizien : un récit qui se veut humoristique mais qui, à force d’avertissements, prologues et introduction repoussant sans cesse l’histoire, ne m’a pas donné envie de le lire (et puis les notes de bas de page à chaque page ou presque, c’est le mal).
Lune de miel de Li-Cam : une Exposition Universelle aux allures de cirque et de foire aux monstres plutôt réussie, avec une pincée de poésie.
La déliquescence du hanneton de Laurent Whale : parce qu’il y a même des savants (fous ?) chez les insectes qui nous remplaceront un jour !
L’homme chocolat d’Aurélie Mendonça : une courte histoire d’amour qui finit mal (en général) parce que le chocolat, c’est bon, mangez-en. La chute est croquante.
Les chants du mangespoir de Jean-Luc Marcastel : une belle et triste et cruelle histoire d’amour homme-sirène dans un univers post-apo.
Le loup de Valérie Simon : quand une femme dit non, c’est non, et bien mal avisé celui qui ne veut pas entendre parce qu’un châtiment mordant l’attend.
De la chair à horloge de Bruno Pochesci : une consultation médicale que j’ai trouvé ennuyeuse, avec des personnages qui sonnent faux qui m’ont fait arrêter la lecture.
Le domaine d’un homme libre de Sylvie Arnoux : un récit qui parle de légende, de tour hantée, de mage noir. Beaucoup trop lourd et empesé.
La bande se métamorphose par Karim Berrouka : des enfants découvrent une formule magique pour se métamorphoser, mais le retour à la forme humaine est compliqué. Sympathique mais sans plus.
Le baiser de l’homméduse de Ménéas Marphil : je n’ai pas été sensible à la mélancolie de ce texte qui évoque la fin d’un métier, celui des chasseurs d’homméduses, créatures marines fantastiques.
Au final, une Anthologie assez décevante, la majorité des textes me semblant corrects mais j’attendais sans doute un peu plus.
D’autres avis : …
Dix-septième chronique pour le challenge « maison » Summer Short Stories of SFFF saison 3
Je suis d’accord avec toi pour la plupart (surtout pour la première nouvelle!) mais il y en a encore que je n’ai pas lu.
Par contre, j’ai tout simplement adoré « Le baiser de l’homméduse » ! Mais il faut avoir lu sa série « Abracadagascar » pour la comprendre, car la nouvelle apporte une vision totalement nouvelle de ces personnages. Dans la série, les homméduses sont vraiment les méchants qui veulent empêcher les héros de poursuivre leur aventure (je simplifie très largement). Du coup, avec cette nouvelle, on apprend qu’ils ne sont pas forcement les méchants que l’on voudrait bien croire. La nouvelle est à l’image de l’auteur, qui se souci énormément de la planète que l’on laisse à nos enfants.
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J’ai eu un peu à cause de la partie « avant-propos » un peu longue mais en fait, cela ne gêne pas trop la compréhension. Mais cela doit être mieux si on connait la série, en effet.
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Bon, je ne le note pas! 🙂
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Toi qui n’aime pas trop les recueils de nouvelles…
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Je pense que j’irai à Meyzieu, l’année prochaine. le festival a l’air sympa et ce n’est pas (trop) loin de chez moi.
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J’espère qu’il reviendra en 2018. L’occasion de se croiser ?
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Oui, avec grand plaisir!
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