En choisissant ce livre, je pensai trouver une histoire mêlant à la fois la fantaisie des récits « classiques » à la Asimov, et l’absurde d’un Douglas Adams. Hélas, ce n’est pas vraiment le cas.
Résumé
(source éditeur)
Mon nom est Charles Yu. Je suis réparateur de machines à voyager dans le temps. Accompagné d’Ed, mon chien, et aidé de TAMMY, une intelligence artificielle supérieurement intelligente mais assez inutile, je m’efforce de m’extraire d’une sordide boucle temporelle : dans moins d’une minute, mon moi du passé va essayer d’assassiner mon moi du présent, qui, dans le passé, a déjà essayé d’assassiner mon moi du présent, qui, en fait, à l’époque, était mon moi du futur, qui est en réalité mon moi actuel.
Ce premier roman de Charles Yu, plein de rythme et d’humour, est à la fois un pur texte de science-fiction d’aventures et une ode à la puissance du genre lorsqu’il est, comme ici, parfaitement maîtrisé.
Editeur : FolioSF – Traduction : Aude Monnoyer de Galland – Date de parution : septembre 2017 – 336 pages
L’Auteur
(source éditeur)
Charles Yu est un Américain d’origine taiwanaise, né à Los Angeles en 1976. Noveliste, il est lauréat de nombreux prix (Sherwood Anderson Fiction Award en 2004). Charles Yu fut distingué par la National Book Foundation comme un des 5 écrivains américains les plus prometteurs de sa génération, sur recommandation de Richard Powers (lauréat 2006 du National Book Award). Actuellement, Charles est un des scénaristes de Westworld, la nouvelle série de JJ Abrams pour HBO.
Mon avis
Dans ce premier roman, Charles Yu se met en scène sous la forme d’un réparateur de machines à voyager dans le temps. Habitant un petit module exigu, il est accompagné d’un chien, rayé du script d’un western de l’espace. Il discute avec TAMMY, l’IA émotive qui pilote son vaisseau temporel, et se voit assigner des missions par Phil, son manager virtuel. On pense alors que l’on va passer de situations amusantes en missions absurdes au sein d’un univers parallèle. Hélas, si le début est bien dans ce genre, Charles Yu dérive rapidement de ce schéma pour évoquer longuement le personnage du père (imaginaire ?), un ingénieur un peu raté qui a travaillé des années sur la mise au point de machines à voyager dans le temps. Et il passe des pages à relater leurs essais au fond du garage familial, l’impact de cette obsession sur la vie de couple des parents puis la disparition du père, abandonnant soudainement sa famille sans explication.
A force de longueurs, et d’un humour tombant à plat en ce qui me concerne, j’avoue que j’ai fini le livre laborieusement et en le lisant en diagonale, pressé d’en finir. Me désintéressant complètement des souvenirs et de la nostalgie du personnage principal, de sa quête pour retrouver la trace de son père et même du fait qu’il se fasse tirer dessus par un double temporel. Décidément, celui-ci n’était pas pour moi et si les thèmes pouvaient être potentiellement intéressant, le traitement m’a dissuadé. Dommage.
D’autres avis : Le Chien Critique – Un papillon dans la lune – …
J’ai eu un peu le même souci avec ce bouquin. Plein de bonnes idées, trop de digressions et l’impression que l’auteur ne sait pas du tout où il va (comme son personnage, d’ailleurs).
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Voilà, tu as bien résumé 😉
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Je ne l’ai pas lu, mais ce que tu en dis m’évoque les errances du post-modernisme en littérature: l’autofiction narcissique, la nostalgie, l’exploration de thèmes « sérieux » comme excuse pour abandonner toute idée de structure.
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ça y ressemble et c’est très décevant !
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Ah!
Encore un qui a oublié de soigner le principal : l’histoire. De plus en plus courant de placer les idées au détriment du plaisir de lecture. Pourquoi ne pas faire des essais dans ce cas.?…
Pas pour moi.
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Ah ! Je l’ai croisé à la bibliothèque, j’ai hésité à l’emprunter et je me suis dit : « Non, Xapur est en train de lire, mieux vaut attendre sa chronique ».
Quelle belle décision que d’avoir pris autre chose. =P
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Merci de ta confiance 🙂
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Merci pour cette chronique, tu m’évites de me pencher sur ce livre qui ne me plaira sans doute pas xD
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Dommage, le principe de base me faisait bien envie !
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Moi aussi !
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J’avais envie de le lire, pour l’humour, mais si celui-ci s’en va, moi aussi.
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Je n’y ai pas été vraiment sensible, en effet.
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Dommage! Le synopsis avait pourtant l’air intéressant.
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