Les Enchantements d’Ambremer (le Paris des Merveilles, tome 1) – Pierre Pevel

Les Enchantements d'Ambremer (le Paris des Merveilles, tome 1) - Pierre Pevel

De Pierre Pevel, j’avais lu il y a quelques temps le premier tome des Larmes du Cardinal. Le revoici avec une plongée dans les années 1900, de la magie et des fées !

Résumé

(source éditeur)

Occupé à enquêter sur un trafic d’objets enchantés, Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan, se retrouve mêlé à une série de meurtres. Confronté à des gargouilles immortelles et à un puissant sorcier, Griffont n’a d’autre choix que de s’associer à Isabel de Saint-Gil, une fée renégate que le mage ne connaît que trop bien. Brillant hommage aux feuilletonistes du début du XXe siècle (Maurice Leblanc et son Arsène Lupin, Gaston Leroux et son Rouletabille, entre autres), Les enchantements d’Ambremer est le premier tome du Paris des Merveilles, une trilogie steampunk aussi drôle qu’érudite.

Editeur : FolioSF – Date de parution : mars 2017 (Le Pré aux Clercs en 2003, Bragelonne en 2015) – 432 pages

L’Auteur

(source éditeur)

Né en 1968, Pierre Pevel débute l’écriture dans les années 1990. Il a, depuis, publié une quinzaine de romans, dont La trilogie de Wielstadt et, aux Editions Bragelonne, Les Lames du Cardinal et sa nouvelle série, Haut-Royaume.

Mon avis

J’ai toujours un sentiment un peu mitigé à l’égard de l’urban fantasy, genre qui me réussit rarement. Néanmoins, ayant lu de bonnes critiques du Paris des Merveilles de Pierre Pevel, je me suis « risqué » dans la lecture du premier tome, Les Enchantements d’Ambremer.

L’auteur dépeint ici une ville de Paris fictive des années 1900, où une pointe de magie se glisse dans ce passé revisité et modifié. Ainsi, le héros est un mage, vivant avec son chat magique et fréquentant un cercle de gentlemen. Il va se lancer sur la piste de trafiquants d’objets magiques. Mais aussi changer de monde et prendre un métro bien spécial pour arriver en Ambremer, contrée magique qui jouxte notre univers et où règnent les fées. Sur son chemin, une sublime jeune femme aux activités douteuses et flanquée de deux acolytes musclés.

Avec un style alerte et enlevé, hommage aux romans-feuilletons des quotidiens du début du XXème siècle, Pierre Pevel nous raconte une histoire distrayante qui mêle le récit de détective et la fantasy en un mélange réussi, avec de nombreux clins d’oeil et allusions à des personnages réels ou fictifs. Certes, c’est bon enfant et plutôt cousu de fil blanc, mais le roman est bien écrit et se lit tout seul.

Le livre comprend aussi une courte nouvelle, Magicis in mobilis, qui allie Jules Vernes et Georges Méliès ! Dommage qu’elle reprenne trop d’éléments lus auparavant pour surprendre.

D’autres avis : Le Bibliocosme (Boudicca) – Livrement – …

21 commentaires

  1. J’en garde un bon souvenir mais je n’ai jamais poursuivi la lecture. Je trouve que les textes de Pierre Pevel sont un brin trop calibrés pour me plaire, il manque le petit truc en plus qui fait vraiment la différence (pour moi ^^).

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  2. Héhé, en lisant chronique et réponses, je comprends que tu n’es pas foncièrement intéressé par la suite. En tout cas, j’ai aimé l’incursion dans ce Paris magique mais j’ai aussi trouvé quelques défauts pour la lectrice que je suis.

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  3. J’avais bien aimé, et je ne suis pas non plus fan du genre. Mais Pierre Pevel sait y faire, même si ce n’est pas le style le plus incroyable qui soit. Et les suites ne sont pas redondantes, ce qui est un exploit en soi.
    Au passage, j’en profite pour rappeler que la meilleure trilogie de Pierre Pevel est la Trilogie de Wielstadt, pourtant la moins lue (ou la moins chroniquée au moins).

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