Le corps – Stephen King

le corps stephen king

Il y a bien longtemps que je n’avais lu un Stephen King, la ré-édition du célébrissime « Le Corps », popularisé par le film Stand by Me, était l’occasion…

Résumé

(source éditeur)

J’allais sur mes treize ans quand j’ai vu un mort pour la première fois. Parfois, il me semble que ce n’est pas si lointain. Surtout les nuits où je me réveille de ce rêve où la grêle tombe dans ses yeux ouverts. Été 1962, quatre adolescents un peu fous s’élancent le long de la voie ferrée, à la recherche d’aventure, de frisson… de danger ?

Editeur : Albin Michel – Traduction : Pierre Alien – Date de parution : 02/10/2019 – 320 pages

L’Auteur

(source éditeur)

Stephen King a écrit plus de 50 romans, autant de best-sellers, et plus de 200 nouvelles. Couronné de nombreux prix littéraires, il est devenu un mythe vivant de la littérature américaine (médaille de la National Book Foundation en 2003 pour sa contribution aux lettres américaines, Grand Master Award en 2007 pour l’ensemble de son oeuvre). En février 2018, il a reçu un PEN award d’honneur pour service rendu à la littérature et pour son engagement pour la liberté d’expression.

Mon avis

J’avais lu Le Corps il y a bien des années, dans le recueil Différentes Saisons, qui comprenait trois autres textes, dont celui qui a donné naissance au film Les Evadés. Dans cette nouvelle édition (mais a priori sans révision de la traduction datant de 1986), l’histoire est publiée seule dans un livre de 300 pages très « aéré », sans doute pour faire passer le prix de ce qui est sans doute plus une novella qu’un court roman. Brume, sorti en même temps, subit le même sort et les deux textes paraissent dans la collection Wiz destinée à la littérature enfance et jeunesse…

Le Corps, c’est l’histoire de 4 copains, habitant Castle Rock , ville imaginaire du Maine pendant les années 60, et qui entendent parler du corps d’un autre enfant, tombé le long de la voie ferrée, sans doute percuté par un train. Désœuvrés pendant des vacances caniculaires, délaissés par leurs parents et motivés pour être les premiers à voir un mort et le signaler, les 4 compères vont longer les rails et s’engager dans une équipée tantôt drôle, tantôt tragique.

Le héros de l’histoire, Gordon Lachance, raconte son enfance et est devenu écrivain, plusieurs de ses récits parsèment d’ailleurs l’histoire. Et il se fait la réflexion que ses amis ne sont plus là à l’heure où il écrit ses souvenirs, leur parcours ayant divergé après les événements relatés. Et souvent de façon tragique. A noter aussi qu’il n’y a pas une once (ou alors trèèèès légère) de fantastique dans cette nouvelle.

On y trouve de nombreux thèmes chers à Stephen King : l’enfance, l’amitié, les parents indifférents, une bande de brutes qui persécute les amis (souvent des laissés pour compte, des solitaires, des infirmes), les souvenirs d’une époque révolue, le frère disparu… mais aussi une réflexion sur l’écriture et de nombreux éléments autobiographiques qui rapprochent Gordie de l’auteur. Et comme souvent avec King, c’est un peu long et aurait pu être élagué.

Reste une belle histoire d’amitié, de fin d’enfance, de transition vers l’adolescence et l’âge adulte, à la fois émouvante, triste et désabusée. Et la nostalgie d’une époque et de lieux que l’on n’a pas connus…

D’autres avis : La Taverne d’Onos – …

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9 commentaires sur “Le corps – Stephen King

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  1. Je l’ai lu il y a peu – c’était une première car je n’ai pas encore lu le réveil « Différentes saisons ». J’ai bien aimé malgré l’homophobie ordinaire (je sais, c’est l’époque, etc., etc., n’empêche que j’ai eu du mal avec ça) et surtout j’ai beaucoup aimé Chris et Gordon. Et l’insertion de nouvelles dans la nouvelles, même si elles ne sont pas extraordinaires, c’est judicieux.
    Bref, j’ai trouvé que c’était sympa mais je ne pense pas que ça me laissera un souvenir impérissable.
    « Le brume » m’attend dans ma PAL.

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  2. Lu dans Differentes saisons… il y a 112 ans.
    Mais de le voir ressortir, ca me donne envie de relire le recueil.
    Han mais, je peux comprendre qu’on scinde pour que ca paraisse moins lourd pour des jeunes lecteurs… mais bon… c’est un peu marketing quand meme… surtout quand ca fait partie d’u. « Tout ».

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