Tolkien – Voyage en Terre du Milieu

Désireux depuis quelques années d’aller aux Rencontres de l’Imaginaire de Sèvres, j’en ai profité pour aller coupler ma balade à Paris à la visite de l’Exposition consacrée à J.R.R. Tolkien à la Bibliothèque Nationale de France.

Une expo qui faisait suite à ma lecture de La Chute de Gondolin, et visitée en charmante et érudite compagnie puisque j’étais accompagné de Vert (du blog Nevertwhere), de Shaya (du blog Les Lectures de Shaya) et de Marie (du blog Quel Bookan !) que je rencontrai pour la première fois. Une balade commune en Terre du Milieu organisée via le Dernier Discord avant la Fin du Monde (rejoignez-nous, on a des cookies du lembas !).

Hélas, je ne peux pas vous monter de photos vu qu’elle sont interdites pendant la visite, mais c’est bien le seul point négatif à signaler. On peut y voir les manuscrits de Tolkien, avec ses pattes de mouche, que ce soit pour le Silmarillion, Bilbo, le Seigneur des Anneaux et bien d’autres œuvres. Quelle émotion que de voir et lire des mots comme « In a hole in the ground there lived a hobbit. » de la main même de l’auteur !

Mais aussi croquis, cartes, tapuscrits annotés et corrigés, avec souvent des changements de nom pour les personnages effectués pendant la rédaction ou la révision des livres. Et des pièces thématiques décrivant les différentes facettes de son univers : la le Comté, les hobbits, les orques, le Mordor etc…

Côté visuel, il y a aussi bien sûr les illustrations, aquarelles, peintures réalisées par l’auteur, dans son style particulier, à la fois précis et presque naïf, et pourtant si évocateur. Et des tapisseries d’Aubusson reprenant quelques unes des images les plus connues de Tolkien, et appréciables ici à grande échelle.

On pourra aussi apprécier le fait que la B.N.F. ait amené des trésors issus de ses collections, que ce soit des armes ou des pièces d’armure ou de volumineux manuscrits enluminés du Moyen-âge, ainsi que des peintures proches des thèmes ou ayant pu inspiré Tolkien.

Et pour finir, l’expo parle bien sûr de l’homme, de sa carrière et de son amour pour ses enfants, pour quoi il écrivit de nombreux contes, que ce soit du Père Noël ou du chiot Roverandom et bien d’autres. Maintenant, il me reste à commander le catalogue mais si vous êtes sur Paris, je vous conseille d’aller visiter cette expo au tarif raisonnable (jusqu’au 16 février 2020) et peut-être d’autres de la B.N.F. – nous avons pu voir celle consacrée aux 70 ans de la loi du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse, édifiante !