La Compagnie Noire, tome 6 : La Pointe d’Argent – Glen Cook

la pointe d'argent glen cook

« Et pendant ce temps-là, que se passe-t-il au Nord ? » C’est un peu comme cela que l’on pourrait résumer La Pointe d’Argent, le sixième tome des Annales de la Compagnie Noire. Enfin, sixième, si on veut, car il ne suit pas chronologiquement Jeux d’Ombres, le quatrième, ni Rêves d’Acier, le cinquième, mais se déroule en parallèle. Et tandis que les autres s’intéresse au destin de la Compagnie Noire en direction du Sud, La Pointe d’Argent se préoccupe du fragment dans lequel le Dominateur (l’ex-mari de la Dame en question) a vu son essence emprisonnée. Ce qui attire les convoitises…

Retrouvez tous les articles de la Compagnie Noire en cliquant sur ce tag

Mon avis

Arrivé à ce stade de la saga, je vais être obligé de spolier donc si vous voulez avoir un avis général sur ce tome, passez directement à la conclusion !

Quelle idée saugrenue peut bien passer dans la tête d’une bande de brigands quand l’appât du gain les anime, au point de vouloir voler une pointe d’argent contenant l’âme d’une créature monstrueuse (le Dominateur étant peu ou prou l’équivalent de Sauron chez Glen Cook) alors que ladite pointe est fichée dans un arbre magique qui tente de carboniser tout ce qui s’approche d’un peu trop près ?

Bien sûr, sans cette volonté de piquer la pointe (uh, uh) et de la revendre au sorcier le plus offrant, il n’y aurait pas de roman mais quand même ! Les péripéties de la petite bande comprenant le voleur Smed, son cousin Tully, le guerrier Timmy et le forestier Pépé le poisson (si, si) sont de l’ordre du tragi-comique et leurs tentatives pour récupérer la Pointe d’Argent assez désespérées, tandis que le chien-démon Saigne-Crapaud est aussi de la partie. Au point de faire revenir le Boiteux, un des Asservis !

Une fois la pointe récupérée, encore faut-il essayer de la vendre, et l’on se rend compte une fois de plus que certains objets d’extrême valeur sont en fait difficiles à écouler, surtout quand cela se passe sous le nez d’une bande de sorciers et que l’objet, maudit, répand une maladie et des ondes maléfiques faisant remonter en chacun son pire aspect !

Le roman permet de suivre également Casier et Corbeau, partis sur les traces de Chérie après que ledit Corbeau ait fini, péniblement, de cuver ses déceptions. Bien sûr, leur périple prendra un tour inattendu, et finalement tout le monde se retrouvera à Aviron, la ville où est cachée la pointe d’argent mais aussi celle où une bataille dantesque éclate (Cook nous livrant comme à chaque tome ou presque une conclusion épique, avec encore des baleines géantes volantes ou des rochers au caractère particulier, hein).

Alors certes, ceux qui cherchent l’avancement des aventures de la Compagnie Noire seront un peu déçus de ce tome qui est en fait un spin-off, comme le dit justement Apophis, mais il n’empêche qu’il reste un roman de très bon niveau, avec des aventures tragi-comiques mais aussi des tentatives désespérées de se débarrasser d’un trésor finalement bien encombrant, tandis que les menaces se rapprochent et que les combats épiques finissent par arriver. Le destin de plusieurs personnages secondaires est largement évoqué (voire scellé) dans une noirceur et un petit côté désespéré qui est particulièrement « réjouissant » ! C’est donc, encore un bon moment de lecture dans cet univers, que je continue à vous conseiller.

D’autres avis

Le Culte d’ApophisLe BibliocosmeL’Ours Inculte – …

Résumé

(source éditeur)

Pendant que Toubib et les survivants de la Compagnie cheminent vers Kathovar, une bande d’escrocs à la petite semaine entreprennent de subtiliser la pointe d’argent qui emprisonne l’âme du Dominateur. La nouvelle du vol se répand comme une traînée de poudre, et la ville d’Aviron s’embrase. Tout ce que le monde compte comme sorciers – le Boiteux y compris – semble vouloir s’approprier la pointe maléfique. Toubib et la Compagnie retenus ailleurs, c’est la Rose Blanche en personne qui va devoir reprendre du service pour tenter d’en finir avec le Dominateur, ou ce qu’il en reste, une fois pour toutes !

L’Auteur

(source éditeur)

Glen Cook, né à New York en 1944, il commence à écrire très tôt et son premier texte publié date de 1970. Aussi à l’aise dans la science-fiction (Le dragon ne dort jamais) que dans le mélange des genres atypique (les aventures de Garrett, détective privé, un croisement délirant de polar et de fantasy), il a fait subir le même sort à la fantasy que Sergio Leone au western en publiant le cycle de La Compagnie noire.

7 commentaires sur “La Compagnie Noire, tome 6 : La Pointe d’Argent – Glen Cook

Ajouter un commentaire

Laissez un commentaire...

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Créez un site ou un blog sur WordPress.com

Retour en haut ↑

%d blogueurs aiment cette page :