Interstellar (film, 2014)

Interstellar (affiche du film de 2014)

Croyez-le ou pas, je n’avais jamais vu Interstellar et sa durée m’avait toujours rebuté pour le lancer (ça, puis le fait que mon chien ait ensuite mangé le DVD…). Enfin, j’ai pu récemment rattraper ce manque.

Avis

Dans un futur proche et sur fond de catastrophique climatique (tiens, tiens…), le réalisateur Christopher Nolan nous propose un voyage d’exploration dans l’espace afin de trouver une planète capable d’accueillir tout ou une partie de l’espèce humaine.

Murphy, ancien pilote de la NASA (institution dévalorisée lors de réécritures de l’Histoire), découvre dans la chambre de sa fille Cooper des messages étranges issus d’ondes gravitationnelles qui, il finira par le comprendre, lui indiquent des coordonnées. Le père et la fille suivront cette piste pour arriver en un lieu top secret d’où la NASA, finalement toujours active en secret, prévoit d’envoyer un vaisseau via un  trou de ver retrouver les traces d’explorateurs partis en avance visiter des planètes candidates. Le but sera alors d’évacuer la Terre ou de n’envoyer que des embryons et de repartir de zéro, en laissant l’Humanité derrière elle…

Murphy quitte dans la douleur sa famille, et notamment Cooper, pour suivre son rêve tout en sachant qu’avec les temps de voyage et la relativité, il a peu de chances de la revoir avant des années. Et cela ne va pas s’arranger lorsque l’équipage, dont il fait partie, doit faire des choix délicats pour retrouver les avant-postes, chaque décision leur coûtant des décennies d’écart avec la Terre et leurs proches.

Je ne vais pas spolier plus ce voyage à travers l’espace (et le temps) porté par Matthew McConaughey en état de grâce, Jessica Chastain attachante et craquante ou encore Anne Hathaway impeccable. Les effets spéciaux sont bluffants et même si le côté scientifique est parfois un peu ardu (pour moi !), les conséquences des voyages spatiaux sont bien évoqués et imposent aux personnages des sacrifices déchirants.

L’émotion est présente sans que le film ne soit larmoyant, et il est assez rythmé pour ne pas voir passer ses presque 3 heures. Interstellar comporte de nombreux clins d’oeil à 2001, l’Odyssée de l’Espace, que ce soit par la présence des robots avec leur I.A. particulière (ils ont aussi une forme et des mouvements atypiques), ou surtout par la fin résolument étrange, voire déroutante. Un excellent film à tous les niveaux.

Note

Note : 4 sur 5.

Fiche technique

Bande-annonce

Challenges estivaux 2022

Quatrième participation pour le SSW

challenge summer star wars
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21 commentaires sur “Interstellar (film, 2014)

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  1. Pareil, toujours pas vu, long et vu le type d’histoire, c’est pas ce qui me fait rêver de base (j’ai toujours Gravity long…. même sur sur le principe, il est pas si mal)… J’essaie de me motiver en me disant que la musique est de Hans Zimmer, à l’époque où il avait encore de l’imagination (ou de la liberté ?) ^^ »
    On en reparle du pauvre Hans ? Parce que la musique de Dune est ultra plate… Comme pour le Dernier Duel, alors que c’est que le même compositeur qui avait fait Kingdom of Heaven. C’est sans parler de mon deuil musical pour Doctor Who depuis que Murray Gold n’y est plus, pareil, c’est plat, plat… On est dans une ère où les films/séries n’ont plus d’identité musicale, et c’est con, mais la musique joue… Personnellement, Gladiator m’aurait sans doute moins marquée avec une musique fadasse.

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  2. A priori je suis pas méga fan des « trucs dans l’espace » (enfin ça dépend quoi hein, ici le thème me parlait quand même)… mais ce film… CE FILM!! (genre gravity… ça ne me tente pas par exemple)
    qu’est-ce que je l’ai adoré! et vu et revu et re-revu.
    Et ça fait chialer en plus.
    Puis ce côté espace/temps, ça me fascine toujours.
    En effet, le film passe relativement vite.
    Faut que Baroona s’y mette!

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      1. je crois qu’il n’y a pas de regrets à avoir sur « quand » on voit un film 😉
        Peut-être qu’avant tu ne l’aurais pas apprécié…
        Les goûts évoluent aussi…
        D’ailleurs si tu l’as regardé, c’est que tu étais moins rebuté par la durée 😉

        Exemple… on s’est tous rué pour voir le seigneur des anneaux version longue pour les trois film… bin aujourd’hui… au bout de 35 minutes dans le premier, tu dors d’office 😉 (LOL)

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  3. Je m’en souviens mal, mais je n’ai pas totalement accroché. Je pense que la relation père-fille m’a gavée. Il faudrait que je le revoie parce que tout le monde en dit du bien, tout de même. Il faut espérer que mon cinéma le repassera un jour.
    (« Murphy quitte dans la douleur sa famille, et notamment Murphy » –> Je pense que tu voulais dire qu’il quitte sa fille ^^)

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