Halo – saison 1

Je ne suis pas connaisseur de la série de jeux vidéos Halo, même si j’ai une compilation qui prend la poussière quelque part à côté de ma vieille XBox. Mais par curiosité, j’ai commencé à visionner la première saison de la série télévisée inspirée par les jeux, espérant y trouver un peu de SF militariste mais pas (trop) orientée « frag » à tout va !

On y découvre une humanité confrontée aux Covenants, une race d’extra-terrestre aussi laids que belliqueux, et quatre super-soldats, les Spartan, menés par le Major Master Chief. Celui-ci, de son vrai nom John-117, va être le personnage central de la série et nous allons découvrir ensemble ses origines et son passé tumultueux. Les Spartan sont en effet des enfants enlevés à leurs parents puis conditionnés et dotés d’implants pour en faire des machines de guerre seules capables de contenir les aliens.

Le monolithique Pablo Schreiber joue plutôt bien ce soldat qui a du mal à s’humaniser et est attiré par des artefacts aliens au pouvoir mystique. A ses côtés, Natascha McElhone joue la fourbe et caricaturale scientifique sans scrupules prête à tout pour faire avancer ses idées, que ce soit des modifications génétiques, du clonage ou de l’Intelligence artificielle (dont une nommée Cortana^^). On notera aussi une autre Spartan qui essaie de suivre l’exemple de John ou encore une humaine qui sert de messie aux Covenants !

L’histoire est plutôt réussie bien que classique, les effets spéciaux sont souvent convaincants (seules les scènes au sol ou en intérieur font parfois cheap), quelques scènes évoquent les First Person Shooters et si les acteurs n’auront pas d’Oscar, les neufs épisodes se regardent sans déplaisir. Tout au plus a-t-on droit à une sous-intrigue avec une jeune révolutionnaire qui, en fin de compte, n’apporte pas grand chose et est d’ailleurs abandonnée en chemin dans les derniers épisodes. Une série de S.F. honnête qui plaira sans doute plus aux afficionados de la gamme de jeux vidéos, qui y retrouveront leurs personnages préférés.

Challenges estivaux 2022

Septième participation pour le SSW