Bel objet que ce premier tome de la saga de la Voix de l’Empereur de Nabil Ouali, titré « Le Corbeau et la Torche ». Avec un livre de belle qualité, mais le ramage se rapporte-t-il au plumage ?
Résumé (source éditeur)
Voici l’histoire de quatre destins réunis au cœur d’un empire mourant. L’enfant du village gelé, le paladin hanté par un sombre secret, le prêtre émérite d’un ordre qu’il méprise, et le fils de l’empereur.
Dans les rues des cités fourmillantes ou les profondes forêts, chacun accomplit un voyage sur les routes de l’empire mais aussi dans les méandres de son être : quelles sont les ficelles que tire le clergé dans les coulisses ? Qui a tenté de tuer l’empereur et d’éteindre à jamais sa voix ? Sur le sentier escarpé qui mène au pouvoir, le chemin est infiniment plus important que le sommet.
Nabil Ouali a taillé cette aventure comme un diamant dont chaque face compose une légende belle et cruelle. L’auteur entrelace les destins pour mieux les déchirer à la manière d’une Robin Hobb, avec un raffinement et une profondeur qui le placent d’entrée dans le sillage des meilleurs auteurs de fantasy.
L’Auteur (source éditeur)
Issu d’une famille d’origine marocaine installée dans un coin tranquille des Hauts-de-Seine, Nabil Ouali a grandi aux frontières de différentes cultures. Inspiré par ses recherches en philosophie politique et morale, il écrit La Voix de l’empereur. Passionné d’arts martiaux, de poésie, amoureux de l’esthétique de Tolkien, il livre un roman rare, une histoire flamboyante comme un voyage à travers des lieux merveilleux où plane une atmosphère d’éternité.
Mon avis
Mis en avant par Mnémos parmi les récits réussis liés à la fantasy, j’avais apprécié la qualité de l’édition de ce premier tome. Couverture rigide avec embossage, toile, dorures, papier épais, signet, l’objet est très beau et bien agréable à la vue et au toucher.
Je partais donc heureux et confiant mais j’ai hélas vite déchanté. D’abord, je n’ai pas accroché au style de Nabil Ouali que j’ai trouvé parfois lourd, notamment dans les descriptions. Ensuite, la succession de chapitres courts, censés rendre le récit rapide et nerveux, ne permet pas de s’attacher aux personnages ni de vraiment les connaitre. On passe de l’un à l’autre bien trop vite, d’autant qu’ils sont assez nombreux. Enfin, un événement majeur et complètement irréaliste m’a fait sortir du récit tellement je suis resté stupéfait devant une telle ficelle narrative, que dis-je, une corde !
J’ai poursuivi la lecture mais en me forçant car je n’aime pas laisser un livre en plan (même si de toutes façons il y en a d’autres derrière…), et en espérant que le style et l’histoire s’arrangent. C’est un peu le cas dans la seconde moitié, mais ça ne suffira pas, et de loin, à me convaincre de lire la suite.
A lire aussi ce qu’en pensent : Blackwolf – Bookenstock – …
Une lecture qui entre dans le cadre du S4F3 !
Quel courage, quelle abnégation !
Je suis comme toi, j’ai horreur de ne pas terminer un bouquin, alors je me force. Heureusement, ça arrive rarement.
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Heureusement, c’est assez rare en effet, parce que c’est plutôt pénible…
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[…] La Voix de l’Empereur tome 1 : Le Corbeau et la Torche – Nabil Ouali (Mnémos) – un très bel objet […]
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Tout à fait d’accord avec toi : magnifique objet-livre, mais texte très décevant…
On a bien le droit de ne pas finir un livre…cf Pennac….
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Hélas, grosse déception. Mais je me suis forcé, je sais, c’est mal mais je suis faible 😉
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[…] La Voix de l’Empereur T1 – Nabil Ouali […]
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