Présentation
De Paolo Bacigalupi, je n’avais encore rien lu. Certes, La Fille Automate est dans ma Pile A Lire, et le livre a reçu le Prix Planète-SF 2012 (gage de qualité, s’il en est !), mais je n’ai pas encore osé l’aborder. Ferrailleurs des mers me paraissait plus accessible, j’ai donc découvert l’auteur avec ce roman.Résumé (source éditeur)
Fin du XXIe siècle, il n’y a plus de pétrole, la mondialisation est un vieux souvenir et la plupart des États-Unis un pays du tiers-monde. Dans un bidonville côtier de Louisiane, Nailer, un jeune ferrailleur, dépouille avec d’autres enfants et adolescents les carcasses de vieux pétroliers. Le précieux cuivre récupéré dans les câblages électriques au péril de leur vie leur permettent à peine de se nourrir.
Un jour, après une tempête dévastatrice, Nailer découvre un bateau ultramoderne qui s’est fracassé contre les rochers. Le bateau renferme une quantité phénoménale de matériaux rares, d’objets précieux, de produits luxueux… et une jeune fille en très mauvaise posture.
Nailer se retrouve face à un dilemme. D’un côté, pour récupérer une partie de ce trésor et en tirer de quoi vivre à l’aise parmi les siens, il doit sacrifier la jeune fille. De l’autre, l’inconnue est aussi belle que riche et lui promet une vie encore bien meilleure, faite d’aventures maritimes dont il rêve depuis longtemps…
L’auteur (source éditeur)
Les nouvelles de Paolo Bacigalupi ont été publiées dans de nombreux journaux et magazines de SF. Ses fictions ont été sélectionnées pour les prix Nebula et Hugo et il a remporté le prix Théodore Sturgeon de la meilleure nouvelle en 2006. Il écrit également des essais, publiés dans de nombreux journaux américains. Il a remporté les prix Hugo, Nebula et Locus 2010 avec La Fille Automate. Il vit dans l’Ouest du Colorado avec sa femme et son fils.
Mon avis
Catalogué comme lecture jeunesse (ou Young Adult comme on dit de nos jours), ce premier tome de Ferrailleurs des mers en contient en effet de nombreux ingrédients : héros adolescent qui quitte son milieu particulièrement difficile (un chantier de démantèlement d’épaves), rencontre une jeune fille riche en péril, et part à l’aventure poursuivi par des méchants, dont son père alcoolique et drogué ! Résumé comme cela, l’histoire ne serait pas forcément attrayante. Mais outre le talent de conteur de Paolo Bacigalupi, qui porte ce récit et le rend appréciable à lire (certains passages me semblent par contre un peu rudes pour des ados !), il y a également l’univers développé.
Un récit que l’on pourrait cataloguer comme « post-apo » (voire dystopie) puisqu’il se passe dans un futur proche, où le climat déréglé a bouleversé la physionomie des Etats-Unis, où le pétrole n’existe plus et où la Nouvelle-Orléans, entre autres, a fini par être définitivement engloutie !
Un univers que l’on va découvrir peu à peu, au fur et à mesure de la progression du héros, même si ce premier tome ne lève pas le voile sur une vision plus globale du monde. Mêlant futur sombre, récit d’initiation, choix cornéliens, amourette ado mais aussi récit de pirates, Ferrailleurs des mers contient tous les ingrédients d’un roman d’aventures, jeunesse, mais pas que. Avec un soupçon de conscience environnementale, sous-jacente mais jamais pesante.
D’autres avis chez RSF blog – Lune – Baroona – Nevertwhere – …
A lire aussi : Les Cités Englouties (tome 2 dans cet univers) – Machine de Guerre (tome 3 dans cet univers)
Une découverte pour moi, et l’envie de lire La Fille automate, pour continuer et avoir un récit plus adulte de Bacigalupi !
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Pareil ! Je pars d’ailleurs avec elle en vacances, enfin, façon de parler 😉
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Intéressant. Je ne connaissais pas. Il est fort possible que j’y jette un oeil aussi (voire deux). Merci Xapur ! (Mais va donc lire La Fille Automate tiens !)
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Lire avec les deux yeux, je trouve ça plus pratique, mais chacun fait comme il veut, hein !
La Fille Automate est dans ma PAL des vacances, ça arrive !
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Alors l’aspect jeunesse me rebute un peu, mais comme tout le monde a l’air de s’accorder sur les qualités du roman, pourquoi pas… D’autant plus que l’auteur semble vouloir faire prendre un peu d’ampleur à son univers avec un deuxième tome…
Il doit y en avoir combien au total ?
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Effectivement, c’est du YA mais ça se lit bien. A ma connaissance, seulement deux tomes, et le second a l’air nettement plus « adulte ».
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Je le lirais probablement, il a l’air plus accessible que la fille automate qui m’inquiète un peu ^^
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Il est très accessible en effet. Pour La Fille Automate, verdict sous peu 😉
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comme toi j’attends aussi beaucoup du second tome 🙂
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J’ai lu le résumé en anglais, ça a l’air bien plus sombre !
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Ca me donne envie de m’y mettre.
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C’est sympa en effet.
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[…] la lecture, pensant que le livre serait un peu trop exigeant pour mon petit cerveau. Mais après Ferrailleurs des Mers, que j’avais bien aimé, Paolo Bacigulapi n’était plus un inconnu et je me suis donc […]
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[…] avis chez Xapur, Lune, Kissifrot, Cornwall, Lhisbei, Blacky et Tigger […]
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[…] Les lecteurs de Bacigalupi, que ce soit pour ses oeuvres « jeunesse » comme Ferrailleurs des Mers ou Les Cités Englouties, seront en terrain connu, mais ceux qui ont lu l’excellente Fille […]
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[…] de bâtiments viennent encore y récupérer quelque matériau intéressant (le lecteur de Ferrailleurs des Mers y trouvera un clin d’œil). Les pauvres, et les réfugiés climatiques d’autres états […]
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[…] Ferrailleurs des Mers de Paolo Bacigalupi que j’avais bien apprécié, retour dans un monde post-apocalyptique pour […]
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[…] le recueil de ses nouvelles, La Fille-flûte. Il écrit pour tous les âges et a également publié Ferrailleurs des mers, finaliste du National Book Award et lauréat du prix Michael Printz, Les Cités englouties, Zombie […]
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