La Danse des Etoiles – Spider et Jeanne Robinson

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Mêler danse et science-fiction, c’est un pari audacieux qu’ont tenté Spider et Jeanne Robinson dans La Danse des Etoiles.

Résumé (source éditeur)

Parce qu’elle était trop grande et parce qu’elle avait trop de formes, Shara Drummond, malgré son talent, ne correspondait pas aux standards de la danse moderne, lui interdisant de faire carrière… sur Terre.
Mais dans l’espace, libérée de la gravité, tout est de nouveau possible, quitte à réinventer sa discipline et devenir la première à danser en chute libre.
Et quand les extraterrestres sont apparus dans le Système solaire, c’est elle qui nous a sauvés.
Moi, Charles Armstead, son opérateur vidéo, son ami, j’étais là quand elle effectua sa Danse des étoiles. J’ai tout enregistré.

Les auteurs (source éditeur)

Spider Robinson est un auteur américain. Écrite à quatre mains avec sa femme, Jeanne – danseuse et chorégraphe – La Danse des étoiles est une oeuvre bouleversante et humaniste, qui fut couronnée à sa sortie en 1977 des prix Hugo, Locus et Nebula.

Mon avis

Je ne suis pas fan, mais alors pas fan du tout, de danse, un art qui me laisse parfaitement indifférent. C’est comme ça… Pour autant, ce roman m’intriguait, la couverture est superbe et il a été récompensé par de nombreux prix (ce dont je me méfie de plus en plus, hein).

L’histoire est en fait divisée en trois grandes partie.

La rencontre entre un opérateur vidéo cynique et désabusé, Charles, et une danseuse douée mais bien loin des standards habituels, Shara. Les deux vont monter un spectacle en apesanteur, qui va révolutionner le genre et leur permettre de communiquer avec d’étranges extra-terrestres qui s’approchent de la Terre. Cette partie-là est la plus intéressante du récit, et se suffit en fait à elle-même. Elle est loin d’être parfaite, les réactions souvent puériles du narrateur principales sont parfois datées (on fume des joints à tout bout de champ, pour être cool… ah, les années 70), et il est tout à fait agaçant et détestable. Mais sous le vernis de cette narration parfois irritante se cache l’histoire d’une danseuse qui brave les clichés et les standards, va au bout de sa passion même au péril de sa santé et de sa vie.

La seconde partie est la moins bonne et l’intérêt retombe. Charles tente de monter une compagnie de danseurs en apesanteur et ça n’a que peu d’intérêt, en plus de traîner en longueur.

Reste la troisième partie, avec un équipage international qui va à la rencontre des extra-terrestres. Ceux-si sont revenus, et les danseurs doivent aller comprendre pourquoi. Avec la perspective de changer à jamais. C’est distrayant, avec quelques clichés, mais bien loin de la première partie. On est plus là dans un récit classique de SF, avec la danse comme moyen de communication pour changer un peu.

Que retenir au final de ce roman ? Une première partie plutôt réussie, deux autres dispensables, une thématique originale et accessible même aux gens comme moi parfaitement hermétiques à la danse. Un récit à quatre mains, la collaboration entre un écrivain et une danseuse, ce qui se ressent parfois en cours de lecture. Une curiosité, un OLNI dans la SF (sic), à redécouvrir sans être pour autant un roman majeur, malgré sa flopée de récompenses.

D’autres avis à lire chez : BaroonaBlog-o-livreRSF blog – …

12 commentaires

  1. Je pense que c’est un roman qui parle plus aux gens qui font de la danse (ou qui sont familiers de ses problématiques en tout cas). Ca m’a posé quelques soucis à la lecture même si j’ai bien aimé l’originalité de l’idée à la base ^^.

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