Thierry Di Rollo est un auteur que je ne connais pas (je n’ai lu qu’une nouvelle de lui), ce numéro de la revue Bifrost est donc l’occasion d’en savoir plus.
Au menu, donc, longue biographie et analyse complète de ses oeuvres (une douzaine de romans publiés essentiellement au Bélial (edit : et un de plus à venir en mai), une quarantaine de nouvelles, quand même). Un parcours compliqué, des récits souvent sombres voire difficiles et déprimants, j’ai quand même repéré La Profondeur des Tombes (rien que le titre…), de la fantasy avec Bankgreen* et de la SF avec Drift. Abécédaire et long entretien complètent le portrait de cet auteur atypique (et lyonnais, cocorico).
La rubrique Scientifiction traite d’Intelligence Artificielle, les paroles d’éditeurs se tournent vers les nantais de l’Atalante (libraire et éditeur – faudra que j’y passe, aux prochaines Utopiales), une nouvelle rubrique nous présente le parcours de Nicolas Fructus (dont j’ai le Jadis, Ville Infinie à la maison), j’ai survolé le dézinguage des revues/fanzines et repéré quelques critiques de livres récents (dont plusieurs sont encensés alors que je les ai trouvés moyens), et le coin des sortie en poche. A noter que le prix des lecteurs a récompensé Laurent Kloetzer et Ken Liu pour lesquels j’avais voté, ça tombe bien. Les deux nouvelles sont à télécharger gratuitement sur le site de la revue (clic !) jusqu’à la fin du mois, magnez-vous !
Quatre nouvelles complètent le sommaire. Une rencontre entre un robot de combat abandonné et un jeune enfant survivant d’une guerre, plutôt réussie, est signée Elisabeth Bear. Une nouvelle d’Eric Brown raconte les péripéties assez « fun » d’un équipage de vaisseau spatial à la Firefly, sympa mais pas inoubliable. Ken Liu nous parle d’archéologie, enfin plutôt d’exo-archéologie avec des ruines aliens énigmatiques datant d’un million d’années et une conclusion qui m’a fait penser à Asimov ? Enfin, un space opera de Thierry Di Rollo conclut son numéro, avec une belle histoire atypique de pilote spatial… à demi-mort. Atypique, je vous dis !
Un numéro qui réussit à me donner envie de découvrir cet auteur, ce qui n’était a priori pas gagné. Bien joué.
*Edit : en novembre 2017 sortira au Bélial une intégrale de Bankgreen (deux romans – Bankgreen et Elbrön – et une novella inédite).
Voilà d’ores et déjà un « Bifrost » que je n’ouvrirai même pas, du coup.
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Je ne suis étonnamment pas étonné 😉
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ah pourquoi ?
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Anufar n’aime pas le pessimisme, c’est un être solaire 😉
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qu’est-ce que je le comprends! 🙂
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Moi non mais je le respecte 🙂
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Je suis une optimiste indécrottable. Cela ne m’empêche pas de lire des dystopie et du post-apocalyptique, mais je reste toujours sur mon quant à soi.
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Anufar, c’est mignon, il y a un côté floral, comme nénufar ^^
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Oups, il va aimer ma fôte 😉 Du coup je ne la corrige pas !
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T’as tort, les nouvelles sont tops. Et le dossier est bien fait. Di Rollo a fait interview et article comme un roman ou une nouvelle. vraiment très prenant. Il explique beaucup son enfance, ce qui éclaire sa biographie.
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Merci Xapur ! Je viens de le recevoir, bon topo.
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Yep, je suis dessus en ce moment, et je plussoie ton billet. Après, j’avais déjà lu Number 9 et La Solitude de l’ours blanc de Di Rollo, et j’avoue être assez client de la sombritude du bonhomme, ce qui fait que moi, ce numéro, il me parle. ^^
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Mouais mais toi tu es dark ‘n’ gritty 😉
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Un vrai p’tit goth.
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Un gothroux ou un rougoth ? 🙂
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Grotrou ?
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J’en resterai à la roupette…
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Je n’ai jamais lu DiRollo, je le connais juste pour sa réputation guillerette 😀
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Visiblement ses derniers écrits sont moins sombres.
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Ouais enfin, c’est pas Oui-Oui à la plage non plus. ^^
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Tu lis Oui-Oui, toi ? ça explique pas mal de choses 😉
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Tout juste. Et ça va continuer.
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Le personnage de la nouvelle de Di Rollo ressemble beaucoup à l’un de L’Ecorcheur, de Neal Asher.
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J’ai lu deux Thierry Di Rollo il y a quelques années (Le Choix du Quêteur et la Profondeur des Tombes). Les deux m’avaient donné l’impression d’un esprit bien torturé. Il a par contre des idées originales, et j’ai souvenir d’avoir été assez étonné par l’évolution du fil narratif de ses histoires.
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Je suis assez curieux de découvrir son style et ses idées (noires) moi aussi.
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Il semble en quête d’un exutoire, qui le fuit constamment tel le supplice de Tantale.
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