Comme un automate dément reprogrammé à la mi-temps – Laurent Queyssi

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Présentation

Acheté au festival de la SF de Lyon, et dédicacé gentiment par l’auteur, voici un recueil de nouvelles dont le titre, assez… particulier, m’intriguait depuis un moment !

Résumé (source éditeur)

À Hollywood, un scénariste de série télévisée affronte un de ses collègues en duel. L’enjeu : la suite de leur histoire. L’arme choisie : une borne d’arcade de Pac-man.

Dans la banlieue infinie d’Alex et Marc, tout le monde est affilié à une marque et le gigantesque centre commercial représente la source de toute vie. Seule solution pour des ados privés du futur promis, trouver une drogue synthétisant le sense of wonder.

Sugarmaim, le groupe mythique des années 1990, se reforme sur fond de conspiration extraterrestre. Quel rapport entre le rock’n’roll et les civilisations galactiques qui nous observent ?

Auteur de plusieurs romans, essais et bandes dessinées, Laurent Queyssi signe ici son premier recueil de nouvelles, huit récits qui sont autant de visions obliques et décalées des mondes qui nous entourent.

L’auteur (source Wikipedia)

Laurent Queyssi est un traducteur et écrivain de langue française, né en 1975 à Marmande.
Il a publié deux romans, Neurotwistin’ (Les Moutons Électriques, 2006), L’Héritier du chaos (Mango, 2008) ainsi qu’un essai sur l’agent 007, Les Nombreuses Vies de James Bond (Les Moutons Électriques  2007). Après, Sous la Montagne, en 2008 chez Soleil, sa deuxième bande dessinée Blackline est parue en 2011 au Lombard. En 2012 il publie son premier recueil de nouvelles, Comme un automate dément reprogrammé à la mi-temps, et un thriller jeunesse, Infiltrés !, aux éditions Rageot.
Il travaille actuellement sur une série en bédé qui réinvente l’histoire du XXème Siècle, La Section infini et sur un polar situé dans le sud profond. Il fait également partie du comité éditorial de la revue Angle Mort et tient la chronique bédé/littérature dans l’émission + ou – geek.

Mon avis

Comme un automate dément reprogrammé à la mi-temps comprend 8 nouvelles de Laurent Queyssi, allant de 1999 à 2011, dont une inédite. Avec des thèmes qui reprennent l’éclectisme de l’auteur, comme les extra-terrestres, les univers parallèles, le rock, les jeux vidéos, les séries TV ou le cinéma ! Un vrai geek, non ?

Parmi celles-ci, j’ai plus particulièrement aimé les suivantes :

  • Sense of wonder 2.0 : la vie quotidienne de jeunes dédiés à des marques commerciales, dans des banlieues standardisées, et qui se rendent compte qu’ils n’auront pas le futur dont ils rêvaient.
  • Fuck City : une vision décapante de la découverte, puis de la visite des univers parallèles !
  • Rebecca est revenue : une pincée de poésie et d’amour pour lutter contre la tentation d’une vie uniquement virtuelle.
  • Planet of Sound (co-écrit avec Jim Dedieu) : une nouvelle écrite sous forme d’articles de journaux pour raconter les hauts et les bas d’un groupe de rock, musique sur laquelle les aliens se basent pour savoir si les humains sont dignes d’être contactés !
  • Nuit noire, sol froid : inspirée par la sonde Voyager, et par les premiers riffs du rock, un récit de voyage spatial, qui oppose histoire et imagination.

Difficile de résumer ces nouvelles, sans trop les déflorer. Malgré les thèmes qui sont souvent insolites – voire farfelus – a priori, ces histoires sont très bien écrites et l’idée de base s’intègre logiquement dans le récit !

Un bon recueil signé ActuSF, avec une présentation de chaque texte par l’auteur. Dommage que la préface de Xavier Mauméjean, sous forme d’exercice de style, soit déroutante, voire obscure. Mais c’est un détail qui ne doit pas détourner le lecteur de cet auteur que j’ai découvert à cette occasion, et que j’espère bien lire à nouveau très vite.

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