Le projet Maki – février 2020

Lancé par le blog des Lectures du Maki, le projet Maki consiste à lire des nouvelles de SFFF.
Je vise le niveau « Lémur Fauve » (26 textes lus en 2020), voyons mon avancement dans ce billet mensuel.

Démarrage en douceur pour ce challenge, il va falloir que j’accélère un peu pour atteindre mon objectif !

Ce mois-ci, une seule nouvelle isolée, c’est Isabel des feuilles mortes de Ian MacLeod issu du Hors-Série 2019 de la collection Une Heure-Lumière chez Le Bélial.

La collection Une Heure-Lumière a fait sa place avec succès en librairie et, outre son identité graphique renforcée par les couvertures signées Aurélien Police, elle dispose d’un format et d’auteurs qui incitent à surveiller de près ses sorties. Je n’avais pas pu récupérer le Hors-Série 2018 mais j’ai pu avoir le 2019, qui revient sur l’aventure éditoriale de la série, et sert également de catalogue (complété depuis par les sorties 2020). Une nouvelle est au sommaire, enfin une courte nouvelle, même, signée Ian MacLeod qui a été à l’honneur chez UHL avc Poumon Vert – que je n’ai pas encore lu.

L’histoire se situe sur une planète lointaine et relève de la SF, mais version « discrète », car les avancées technologiques sont tellement intégrées qu’elles en sont peu visibles. Isabel est une religieuse tout à fait banale, qui est chargée de chanter lorsque le soleil de sa planète se lève et se couche, ainsi que de veiller au bon fonctionnement des miroirs qui réfléchissent la lumière vers les différentes régions illuminées. Ses homologues ont perdu la vue dans leur initiation mais Isabel a conservé la sienne, ce qui lui permet de repérer, via le défaut d’un miroir, un endroit où danse une jeune femme, Genya. Celle-ci pratique une religion différente, est bibliothécaire (et apicultrice !) et possède à cet effet de nombreux implants. Les deux femmes vont devenir amies et se fréquenter, et malheureusement, la suite du récit va virer au drame.

Ian MacLeod narre ici l’histoire sous la forme d’un conte, sur fond de conflit religieux passé (mais jamais complètement…), et aborde les difficiles relations entre croyances, malgré l’amitié pouvant naître entre les individus. Je n’ai pas été aussi subjugué que d’autres lecteurs, peut-être un peu déconcerté par la forme choisie par MacLeod (pas par la très belle traduction de Michelle Charrier) et déçu par la fin. Mais l’auteur arrive à brosser, en quelques pages, un univers atypique, les Dix Mille et Un Mondes, qu’il a exploré également dans d’autres récits dont Poumon Vert, toujours chez UHL donc.

Projet Maki : 2/26 – retrouvez mes autres lectures au bout de ce clic

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