Thrawn L’Ascendance – tome 2 : Bien Commun – Timothy Zahn

star wars thrawn bien commun

Retour dans l’univers de Star Wars avec la suite de Chaos Croissant, titrée Bien Commun et qui s’inscrit dans l’Ascendance (comprendre : la jeunesse) du Chiiss le plus connu de l’univers, Thrawn.

Mon avis

Sous une couverture impeccable de la très douée Magali Villeneuve, on retrouve la suite des aventures de Thrawn dans sa jeunesse tumultueuse. Je vous renvoie à mon article sur le tome 1 pour le contexte, du personnage mais aussi de ce coin de l’univers Star Wars où évolue la race extra-terrestre des Chiss à la peau bleue et à la structure sociale particulièrement rigide. Le roman évolue sur deux axes, celui du passé où l’on suit essentiellement Thrawn, et celui du passé qui s’intéresse par des flashbacks à un de ses adversaires.

La flotte chiss est sur la trace d’ennemis insaisissables et écume l’espace pour les débusquer et détruire leurs bases. Thrawn va se retrouver à devoir gérer un vaisseau comprenant des rescapés d’une lointaine planète ravagée par la guerre, et dont la chef (qui joue le rôle d’un messie) est bien décidée à lancer un suicide collectif devant l’impossibilité de rétablir sa civilisation ! Les relations compliquées entre les Chiss et ces réfugiés vont bien occuper le (encore) Capitaine, heureusement aidé par la nourrice de la navigatrice sky-walker, des personnages que l’on découvert dans le roman précédent. Mais que c’est long et mou ! Et d’autant plus rageant que ce gimmick, qui ne sert en fait qu’à orienter le Chiss vers la planète en question où les attendent quelques surprises, est laissé en plan à la fin du roman ! (espérons que Timothy Zahn pensera à conclure son arc narratif dans le tome 3)

Le reste est à l’avenant et, ayant lu ce tome de façon décousue et épisodique, j’ai eu bien du mal à m’intéresser aux longues discussions qui le composent, aux analyses (trop) poussées des Chiss, heureusement entrecoupées régulièrement de combats spatiaux – histoire de tenir le lecteur éveillé.

Les flashbacks, qui concernent un adversaire des Chiss, montrent les manigances d’un personnage dont on apprendra peu de choses ici (on se garde les révélations pour le dernier tome). Elles sont là aussi bien longues dans leur genre, avec un alien qui manipule deux jeunes Chiss afin d’avoir accès à une personnalité, laquelle lui permettra ensuite de mettre en action un plan machiavélique afin de déclencher, rien de moins, qu’une guerre civile. Si l’histoire est « sympathique », les ficelles sont tellement grosses que quelques protagonistes eux-même les remarquent, mais pas au point de les réfuter complètement, ce qui ne me semble pas vraiment cadrer avec le côté assez froid et analytique des Chiss.

Du coup, Thrawn passe un peu à l’arrière-plan dans ce tome long et verbeux, où le rythme n’avance réellement que dans les 100 dernières pages. Là, la lente machination se met (enfin) en place et bouleverse la société Chiss, ne manquant que de justesse de la faire voler en éclat. Thrawn veille bien sûr… Mais la fin est assez abrupte tandis que le véritable ennemi reste dans l’ombre, ce qui est passablement frustrant. Tandis que la sous-intrigue liée au messie disparait des radars, comme oubliée par l’auteur. Il aurait mieux valu que Timothy Zahn resserre son histoire, en élague une bonne part pour la recentrer sur un groupe restreint de personnages et la conclut proprement.

Un avis mitigé, donc, pour un tome assez décevant, en espérant que la fin de cette trilogie « préquelle » soit d’un meilleur niveau.

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Résumé

(source éditeur)

Grâce à son génie militaire, le jeune Thrawn a mené les Chiss à la victoire et couvert sa famille de gloire. Mais la véritable menace contre l’Ascendance reste tapie dans l’ombre.
Cet ennemi n’emploie ni provocations ni ultimatums: ses armes se cachent dans les sourires et les attentions, les avantages gracieusement offerts, les services rendus sans conditions.
Des événements à l’aspect banal pourraient sonner le glas de la nation chiss. Alors que Thrawn et la Force de Défense et d’Expansion se mobilisent pour enquêter, ils font une découverte glaçante : plutôt que d’assiéger les capitales ou de piller les ressources, l’ennemi s’attaque au fondement même de l’Ascendance en attisant les dissensions entre les Neuf Familles Régnantes et les Quarante Grandes Maisons.
Rivalité et suspicion s’immiscent désormais entre les alliés, et chaque guerrier devra décider de ce qui compte le plus à ses yeux : la sécurité de sa famille ou la survie de toute l’Ascendance.

Editeur : Pocket – Traduction : Lucile Galliot et Renaud Thomas – Date de parution : 12/05/2022 – 594 pages

L’Auteur

(source Babélio)

Timothy Zahn est un écrivain américain de science-fiction. Il a suivi des cours à l’université d’État du Michigan, obtenant une licence en Science Physique en 1973. Il a alors continué ses études à l’université d’Illinois et a obtenu un M.Sc. en physique en 1975. Tandis qu’il préparait un doctorat en physique, son directeur de thèse est tombé malade, et Zahn n’a jamais pu terminer. En 1975, il avait commencé à écrire de la science-fiction comme passe-temps, et est devenu un auteur professionnel.

Il doit sa célébrité à une trilogie de livres de la série de Star Wars qui a lieu plusieurs années après la fin du Retour du Jedi, la Croisade noire du jedi fou. Ces livres ouvrent la voie à de nombreux romans et à de nouvelles collections dans l’univers de Star Wars par des auteurs tels que Kevin J. Anderson et Michael A. Stackpole.

Il a également écrit la populaires « Trilogie des Conquérants » (Conquerors’ trilogy, 1994-1996) au sujet d’une guerre entre les humains et une espèce extra-terrestre qui a des vaisseaux spatiaux apparemment indestructibles et pouvant rester sous la forme d’esprit après la mort. Il a aussi écrit des nouvelles et a gagné un Hugo Award en 1984 pour sa nouvelle Cascade Point.

Il vit dans l’Oregon avec sa femme, Anna.

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