La Compagnie Noire, tome 7 : Saisons Funestes – Glen Cook

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On continue les Annales de la Compagnie Noire avec ce tome 7 qui se focalise sur des évènements se déroulant en parallèle de certains des tomes précédents.

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Mon avis

Arrivé à ce stade de la saga, je vais être obligé de spolier donc si vous voulez avoir un avis général sur ce tome, passez directement à la conclusion !

Changement de décor à nouveau pour ce tome 7 qui n’est pas la suite directe du tome 6 mais se déroule en parallèle du 5, Rêves d’Acier, et nous raconte le quotidien au sein de la ville assiégée de Dejagore (mais pas que…). Alors que la Compagnie Noire pense Toubib disparu, c’est Murgen qui fait office d’annaliste et prend note des faits et gestes de Mogaba qui sombre dans le despotisme et la cruauté.

On apprendra d’ailleurs pas mal de choses sur le passé de la Compagnie et sur la crainte – compréhensible à la lumière de ces faits – que les soldats que nous connaissons ont suscité à son retour dans le Sud. Empêtrée dans les luttes fratricides, assiégée par les forces du Mal, la Compagnie Noire doit aussi composer avec des réfugiés d’autres peuples ou des pèlerins coincés comme elle dans la ville.

J’ai moins aimé les passages, un peu déstabilisants, où Murgen fait des allers et retours dans le temps, et qui sont un peu confusifiants^^. On pourrait penser que l’intrigue principale fait du surplace, et ce n’est pas complètement faux, mais Glen Cook prend son temps pour développer ses personnages et le background de son épopée, en s’intéressant à tous et non pas seulement au couple (atypique) Toubib-Madame qui en prend d’ailleurs, au passage, pour son grade (si j’ose dire), l’auteur n’hésitant pas à les faire critiquer par ses protagonistes.

J’ai donc moins aimé ce roman, non pas pour son fond mais pour sa forme qui, si elle est toujours réjouissante et amène de nouvelles choses à la saga, comprend aussi quelques passages un peu ardus du fait des « voyages temporels » qui sont un peu jetés à la face du lecteur sans lui fournir trop de repères.

D’autres avis

Le Culte d’ApophisLe Bibliocosmel’Ours inculte – …

Résumé

(source éditeur)

Toubib n’est plus et le siège de Dejagore tourne au cauchemar. La Compagnie, piégée du mauvais côté des remparts, est scindée en deux factions rivales : entre les vétérans – parmi lesquels Murgen, devenu annaliste de circonstance, Gobelin et Qu’un-Œil – et les nouveaux, les cannibales dirigés par Mogaba, la querelle risque de dégénérer en guerre ouverte. Pourtant, dehors, la menace que font peser les armées du Maître d’Ombres sur la ville n’est pas à prendre à la légère. Sans compter que le sorcier Tisse-Ombre, pour diminué qu’il est encore, n’a pas dit son dernier mot à la Compagnie noire…

L’Auteur

(source éditeur)

Glen Cook, né à New York en 1944, il commence à écrire très tôt et son premier texte publié date de 1970. Aussi à l’aise dans la science-fiction (Le dragon ne dort jamais) que dans le mélange des genres atypique (les aventures de Garrett, détective privé, un croisement délirant de polar et de fantasy), il a fait subir le même sort à la fantasy que Sergio Leone au western en publiant le cycle de La Compagnie noire.

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