
La série d’animation de science-fiction est de retour pour une troisième saison (enfin, une deuxième partie de saison 2 ou presque), voyons ce qu’il en est cette fois dans ces avis rapides.
Synopsis
Mondes insolites, créatures étranges et histoires tordues vous attendent dans le troisième volume de l’anthologie d’animation primée de Tim Miller et David Fincher.
Avis
Les Trois Robots : Stratégie de sortie – autant la première apparition de ces robots (de John Scalzi) était amusante, autant j’ai trouvé ici leurs déambulations convenues et mollassonnes, avec des blagues et clins d’oeils qui sentent le réchauffé.
Mauvais voyage – sur un thème proche du vaisseau hanté, une histoire de créature dont la fin ne m’a pas convaincu mais qui est visuellement réussi (et là encore, bien gore).
Le pouls brutal de la machine – sur le thème classique de l’astronaute en détresse sur une planète inhospitalière, un virage bienvenu et presque mystique, très joli à regarder.
La Nuit des Petits Morts – un format original pour cet épisode tragico-comique d’invasion de zombies sous forme d’hommmais vu sous forme de personnages miniatures !
Allez, feu ! – une animation assez classique pour un déluge de combats et de pyrotechnie (uh, uh). Hélas, l’histoire ne restera pas en mémoire bien longtemps.
L’Essaim – adapté d’un oeuvre de Bruce Sterling, un épisode assez classique et souvent gore de contact entre espèces difficilement compatibles.
Les rats de Mason – comment exterminer des rats dans une grange ? Avec des drones, des robots, de la haute technologie. Mais est-ce la bonne solution ? Un épisode humoristique (et bien gore) réussi.

Dans l’obscurité des profondeurs – soldats surarmés, bestioles grouillantes, obélisques magiques et créature extra-dimensionnelle. Efficace, certes mais déjà vu et revu.
Jibaro – un épisode survitaminé pour finir cette saison en beauté. esthétique, frénétique, ne laissant pas de répit au spectateur décontenancé par l’histoire et le rythme, c’est pour moi le point d’orgue de cette saison (même s’il n’y a pas de robots !).

Conclusion
Forcément inconstante (c’est lié au format de l’anthologie), cette troisième saison de Love, Death + Robots maintient la série à un haut niveau de qualité. Et si certains récits sont assez anecdotiques, d’autres sont originaux et visuellement époustouflants.
Note
Challenges estivaux
Sixième participation pour le SSW
Fiche technique
Producteurs : David Fincher, Tim Miller, Joshua Donen, Victoria L. Howard
Date de sortie : 20/05/2022 sur Netflix
Durée : 7 à 21 minutes par épisode
Bon, si vous conseillez la saison 3, je vais réessayer.
J’ai vu les 3 premiers de la saison 1 … mouai … bof….
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Comme je le dis dans l’article, c’est assez inégal mais c’est toujours le cas avec les anthologies, et certains épisodes parlent plus à des spectateurs que d’autres. Mais je conseille au moins le dernier, il remue bien !
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Il y a vraiment des épisodes intéressants, surtout en terme d’esthétique. Peut-être qu’en tant que « gros » lecteurs de SF, nous sommes un peu plus difficiles à surprendre ?
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Je crois qu’un souci récurrent de la série est que les effets spéciaux sont très travaillés, mais les scénarios beaucoup moins. Du coup, selon ce que l’on y cherche, on peut être plus ou moins déçu.
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J’ai vu une bonne partie de la saison 1, voire tout, je ne sais plus. Ou plutôt, on me l’a fait voir. Comme la SF n’est pas ma came, je l’ai davantage subie pour sa majorité. Néanmoins, force de constater qu’il y avait des idées très intéressantes, originales, et que j’ai réussi à apprécier certains épisodes.
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Tu vois quand tu veux ! 😉
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Je l’ai vue aussi! Un miracle appelé « vacances » m’a permis de me repencher sur les séries. J’ai bien aimé dans l’ensemble, sans toutefois retrouver l’enthousiasme de la première saison.
Le dernier épisode est tellement étrange!! Bluffant visuellement, mais tellement étrange! « Décontenancé », c’est le mot…
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Oui, il est bouleversifiant^^
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