Les Neuf Princes d’Ambre – Roger Zelazny

zelazny_neuf_princes_ambre_tome_1Présentation

Considéré comme un grand classique de la fantasy, je n’avais pourtant jamais lu le cycle des Princes d’Ambre. J’avais donc le premier tome dans ma PAL et je l’en ai sorti il y a peu de temps. Hélas…

Résumé (source éditeur)

Un amnésique s’échappe d’un hôpital psychiatrique après avoir découvert le nom de la personne qui l’a fait interner : Flora, sa propre sœur. Celle-ci lui révèle qu’il se nomme Corwin, et qu’il est l’un des neuf frères qui se disputent le pouvoir au royaume d’Ambre, le seul monde réel dont tous les autres sont des reflets, des ombres ; que les princes d’Ambre ont la faculté de parcourir ces univers parallèles par la puissance de leur seule volonté. Recouvrant peu à peu la mémoire, Corwin entame un périlleux voyage en direction d’Ambre, glissant d’ombre en ombre dans le but de disputer au prestigieux Eric, le plus brillant des princes, le trône du royaume.

L’Auteur  (source éditeur)

Roger Zelazny (1937-1995) a consacré la majeure partie de son œuvre à explorer les mythologies de l’humanité, s’interrogeant sur l’immortalité et la divinité. Le cycle des Princes d’Ambre, inspiré des mythes celtes, constitue sa réussite majeure, saluée par un succès public considérable.

Mon avis

Après avoir démarré la lecture, j’ai failli arrêter dès les premières pages, ce qui est exceptionnel chez moi.

En cause, un style atroce. Une histoire mal construite, qui est particulièrement confuse, des personnages mal développés, aux réactions assez particulières, et des phrases qui mont laissé pantois. Exemples choisis : « ?, pensai-je » ou « ses yeux étaient aussi bleus que le lac Érié à 3 heures de l’après-midi par un été sans nuages ». Ah ouais, quand même…

Je n’ai poursuivi que parce que cette saga est réputée pour être un classique de la fantasy. Et parce que le roman est court ! Hélas, j’ai trouvé ça mauvais du début à la fin, même s’il y a quelques bonnes idées (la magie liée aux cartes par exemple), mais je n’ai clairement pas accroché et j’ai eu du mal à ne pas jeter le bouquin. Je ne comprends d’ailleurs pas sa réputation. Soit la version originale est meilleure, soit les tomes suivants (il en reste 9 !) relèvent le niveau.

En tout cas, ce sera sans moi !

D’autres avis chez : Vert – Les Blablas de Tachan – …

37 commentaires

  1. J’ai lu les 10 (c’est 10 et non 9, me semble t’il) tomes de ce cycle, sensé être coupé en 3 : 5 tomes pour Corwin, 5 tomes pour son fils Merlin, et 5 tomes… qui n’ont jamais vu le jour (quelle idée de mourir avant !).
    C’était il y a 7 ou 8 ans. Mais j’avais adoré. Le premier tome est le plus mauvais selon moi. Ce n’est qu’une introduction, la donne change dès le second livre. J’ai particulièrement aimé l’humour bien placé de Merlin ^^
    Au sujet de l’écriture, je ne m’en rappelle plus trop. Peut-être est-ce dû à la traduction… ou parce que Zelazny écrivait après un shoot… allez savoir. Pour moi, c’est l’histoire dans son intégralité, le monde qu’il a façonné et les personnages tous bien distincts qui m’ont séduite.

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  2. J’ai laché prise au 3ème tome personnellement. Et encore, je m’étais forcé pour continuer après le premier.

    Comme quoi, y’a des bouquins qui sont parfois considérés comme classiques, mais c’est difficile de prendre plaisir à les lire 😛

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  3. Comme quoi, la lecture, c’est vraiment un truc personnel (en plus d’être une affaire (de) solitaire. Même si je l’ai lu il y a presque vingt ans, ça a été pour moi tout simplement une claque. D’ailleurs, je l’ai audio-lu dans des conditions pas forcément optimales (au boulot), et ça a encore super bien fonctionné pour moi. En plus, atroce pour qualifier le style de Zelazny, tu y vas fort, tout de même.
    J’ai juste une question : as-tu lu « Le Nom du vent », de Patrick Rothfuss ?

    Voilà les gens : lisez le cycle d’Ambre, surtout le premier cycle (comme dit Lune, celui de Corwin).

    A.C.

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      • Ben non, le style de ce « Prince d’Ambre » ne m’a pas rebuté, bien au contraire. Et, quand je lis, je suis très sensible à la fluidité du style, justement.
        Pour « Le Nom du vent », non, vraiment, tu ne rates rien, t’inquiète. C’était simplement un exemple de roman encensé par beaucoup, et que je n’avais pas du tout accroché, parce que je l’avais trouvé mal écrit !

        A.C.

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  4. C’est vraiment marrant parce que moi je suis dans le même cas que A. C., je l’ai lu au lycée et ça a été une vraie claque (pour tout l’univers déployé surtout, et l’humour). Bon à l’époque je me fichais de la qualité d’écriture, mais je l’ai relu y’a pas si longtemps et c’est de nouveau passé comme une lettre à la poste. Des goûts et des couleurs quoi ^^

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  5. Pas le meilleur Zelazny non plus (Seigneurs de Lumière dont la traduction a été revue d’ailleurs ou L’île des morts sont meilleurs), le cycle prend de l’ampleur sur la fin du cycle de Corwin mais reste quand même quelque chose d’assez industriel et partant souvent dans tous les sens.

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  6. Dites, quand on se souvient qu’on a bien aimé, mais qu’on ne se rappelle pas, mais alors pas du tout du contenu, ça signifie quelque chose vous croyez ?

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  7. Je l’ai lu en traduction, pourtant j’ai trouvé le livre génial, ainsi que les deux suivants. Je ne comprends pas vraiment ton dégoût (mais à chacun ses opinions :p)…
    C’est vrai que le style est parfois un peu particulier, mais je trouve que ça rend vivant le texte, en donnant vraiment les idées du personnage. Je dirais même qu’il est assez travaillé… Et ma mère, professeur de français, et d’accord 🙂

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  8. Je l’ai lu quand j’étais au Lycée, il y a un quart de siècle. J’ai adoré, ainsi que le reste des 9 tomes (et puis les couvertures de Florence Magnin à l’époque, quelle claque…). J’ai relu le cycle il y a une dizaine d’années, et même avec le recul, des centaines de lectures SFFF en plus et la maturité, j’ai re-adoré. Bref, les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas…

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