2061 Odyssée trois – Arthur C. Clarke

2061 odyssee trois par A.C. Clarke

Présentation
Dans la foulée de 2010, Odyssée deux, voici le troisième tome de la saga regroupée dans l‘Omnibus consacré à A.C. Clarke et à la célèbre saga 2001.
On retrouve ici Heywood Floyd en 2061, toujours bon pied bon oeil malgré son centenaire, pour aller cette fois explorer à la fois la comète de Halley et la banlieue de Jupiter !

Résumé (source éditeur)
Le message légué à l’humanité était clair : Europe est une planète interdite. Car depuis la transformation de Jupiter en un nouveau soleil, en 2010, celle-ci devient le berceau d’une nouvelle forme de vie. Ses secrets pourraient éclairer les hommes sur les origines de l’univers mais… Ainsi en a voulu la mystérieuse intelligence qui signe son passage dans le système solaire d’un monolithe noir. Or voici que deux événements capitaux surviennent sur Europe : une gigantesque montagne, le mont Zeus, apparaît brusquement, tandis qu’un vaisseau en perdition est contraint de s’y poser, transgressant l’interdit. Ultime prélude au chaos, ou prémices d’une incroyable révélation ?

L’auteur (source éditeur)
Arthur C. Clarke est né en 1917 en Angleterre, membre de l’Académie astronautique, Arthur C.Clarke vit au Sri Lanka. Unanimement reconnu comme l’un des plus grands auteurs de science-fiction du siècle, son esprit visionnaire s’est exprimé dans plus de cinquante livres traduits en trente langues et récompensés par des prix prestigieux.

Mon avis

Que penser de cette suite… dispensable ? On y retrouve les forces et les faiblesses de Clarke. A l’époque de l’écriture de ce livre (1987), Clarke a 70 ans…

Il reste un talent certain pour conter des histoires basées dans l’espace. Ici, grâce aux avancées de la science, son héros peut aller explorer la comète de Halley en se posant dessus, avec un équipage digne d’un roman de Jules Verne: des célébrités plus ou moins loufoques qui se baladent dans l’espace. Une marotte de l’auteur qui le conduit à cette déviation par rapport au fil conducteur de l’épopée initiée avec 2001.

Puis c’est le retour à la saga, avec les péripéties à la surface de la lune jovienne Europe. Malgré l’interdiction imposée aux hommes par les « jardiniers de l’espace » de s’y poser, via leur émissaire Dave Browman, force est de constater qu’il n’arrive rien à ceux qui transgressent cette règle.

Ce n’est là qu’une des faiblesses de l’histoire, dont on se demande finalement à quoi elle sert et où Clarke veut en venir. Faire réellement avancer sa saga… ou remplir son compte en banque ? Et s’il se fait peut-être plaisir à poursuivre son épopée, et à imaginer par exemple une montagne composée de diamant brut, je n’ai guère aimé ce roman, bien écrit mais parfaitement creux. Quant aux extra-terrestres indigènes Europe, ils remportent la palme des  créatures les moins intéressantes qui peuplent les livres de S.F. que j’ai lus depuis pas mal d’années.

Dans ces conditions, fallait-il encore poursuivre l’histoire avec 3001, Odyssée finale ? Réponse sous peu, ici même !

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