Présentation
C’est toujours le « mois Thomas Geha » sur le blog Book en stock, profitons-en pour chroniquer son court roman de space- (ou planet-)opera Sous l’Ombre des Etoiles. Mon premier Rivière Blanche !
Résumé (source éditeur)
La guerre entre Salamandres et Humains a pris fin.
À la suite d’une dernière bataille épique, Kee Carson, tireur d’élite à bord du Templier, s’échoue sur une planète insignifiante, Seinbeck.
Resté deux siècles en hibernation, il s’y éveille et apprend qu’Humains et Salamandres, descendants des naufragés, ont fini par s’allier en tribus nomades pour faire face à une menace mutuelle : les indigènes de ce monde.
Dans le clan qui l’adopte, Carson fait la connaissance de Sirval, un salamandre qu’il déteste aussitôt. Difficile pour lui d’oublier ses années de guerre, celles qui l’ont séparé de sa famille et de Valtor, sa planète natale. Mais bientôt, contaminé par Mari-Ou, guide de la Tribu de l’Espace, et Poing de Verre, un géant rouquin devenu son meilleur ami, il commence à changer…
Kee le sait parfaitement, aucun retour en arrière n’est possible : il devra s’adapter à son nouveau monde, sous l’ombre des étoiles…
L’auteur (d’après Wikipédia)
Thomas Geha est un écrivain français né en 1976 à Guingamp. Il est l’auteur d’une vingtaine de nouvelles en revues ou anthologies et d’une demi-douzaines de romans qui se réclament de l’influence de Jack Vance et, surtout, de Julia Verlanger, comme il le dit dans une interview sur le site ActuSF. Il a été plusieurs fois finaliste du Prix Rosny aîné et lauréat en 2013 pour sa nouvelle Les Tiges.
Mon avis
Poursuivons la découverte des écrits de Thomas Geha, avec un roman de space-opera. Sous l’Ombre des Etoiles est un court prélude à un livre publié en 2011 et intitulé La Guerre des Chiffonneurs, que je n’ai pas encore lu (et du coup je le découvrirai dans l’ordre chronologique^^). Il rejoint également la nouvelles Les Tiges dans le cycle baptisé Planète Pirates mais se lit parfaitement indépendamment.
A priori, le récit commence comme une aventure distrayante (sans que cela soit péjoratif dans mon esprit) : un soldat émerge d’hibernation sur une planète inconnue et doit faire taire son côté belliqueux face à un représentant de la race ennemie (un grand lézard humanoïde, qui plus est). L’histoire est bien écrite et le monde est exotique à souhait. Ce qui m’a surtout plu est la caravane que doit rejoindre le héros, qui fabrique ses propres chariots à partir d’épaves échouées dans ce coin perdu de la galaxie, poubelle de déchets issus des conflits interplanétaires. Kee va devoir s’adapter aux us et coutumes assez particuliers de son peuple d’adoption, tout en sachant qu’il ne pourra jamais retrouver le sien, en étant séparé par l’espace et le temps. Une première partie, dont les chapitres sont titrés comme appartenant au « jour ».
Thomas Geha relance astucieusement l’intrigue par un coup de théâtre qui va faire basculer la vie du héros et de son nouvel ami reptilien. Dans les chapitres liés à la « nuit », c’est la civilisation des indigènes seinbeck qu’ils vont explorer, bien malgré eux. Récit d’aventures, bagarres et sauvetages qui flirtent avec la fantasy sont au programme tandis que l’on progresse aussi vers le drame et la tristesse.
Très bien écrit, on pourra trouver le roman un poil trop court (une bonne centaines de pages) mais la qualité est au rendez-vous, avec une histoire distrayante, qui démarre comme un livre d’aventures mais renferme un plaidoyer pour la connaissance et l’acceptation de l’autre, la tolérance, contre le racisme et les préjugés (sans que cela ne soit trop lourd ni moralisateur). L’émotion est aussi au rendez-vous, mes collègues blogueuses ont toutes pleuré à la fin (voilà pourquoi elles apprécient tant Thomas Geha ?! uh uh uh), le célèbre Lorhkan aussi, j’en suis sûr ! Décidément je ne suis pas déçu avec cet auteur…
D’autres avis chez : Lorhkan, Lune, Bookenstock, Licorne – Au Pays des Cave Trolls
Dis qu’on est des pleureuses tant que tu y es ! :))))
Mais bon , elle est quand même émouvante cette fin non ? Avoue !
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Midinette Dup vient râler aussi :))
Pis comme tu l’apprécies autant que nous, moi j’en conclus que tu as versé ta larme toi aussi, et toc !
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Oh oh, une visite groupée !
Meuh non, je n’ai pas pleuré, c’est juste la luminosité de l’écran de mon iPad qui m’a irrité les yeux 😉
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Faut dire que la fin quand même… Faut être inhumain pour ne pas avoir le coeur serré… 😉
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Faut surtout être inhumain pour infliger ça à ses personnages (Thomas, si tu passes par là…) 😉
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Me fais pas croire que t’as pas pleuré !
J’aime Thomas Geha pour toute sa diversité d’écriture, une belle palette 😉
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Oui, de bonnes histoires à plusieurs niveaux de lecture qui plus est.
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Eh oui ! Je fais partie des » j’ai failli verser ma petite larme ! » 😉 Preuve que l’émotion est belle et bien passée …Une belle chronique Xapur et un avis partagé.
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Uh uh, quelle sentimentale 😉 Un livre avec des avis unanimes…
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