Bifrost 67

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Voilà un numéro que j’attendais avec impatience, après un numéro 66 consacré à Isaac Asimov qui m’avait laissé une impression mitigée !

Comme beaucoup de monde, j’ai découvert l’auteur à l’honneur de ce Bifrost 67, George Raymond Richard Martin, à la suite du succès phénoménal de l’adaptation en série TV du Trône de Fer. Après avoir lu les deux premières Intégrales chez J’ai Lu, j’avais élargi mes lectures à certaines autres oeuvres, comme le Chevalier Errant/L’Épée Lige ou le Volcryn dont j’ai parlé ici récemment, ou encore le recueil Dragon de Glace.

Chose frappante chez GRR Martin, c’est le fait que malgré le nombre impressionnant de récompenses qu’il a reçu au cours de sa carrière (on ne compte plus les prix Locus, Nebula, Hugo, Bram Stoker qu’il a gagné ou auxquels il a été nominé), il était inconnu du grand public, et même d’une bonne partie des lecteurs francophones de SFFF, avant l’explosion médiatique liée au Trône de Fer. Heureusement, les éditeurs ont eu la bonne idée de publier ses textes et l’essentiel de sa production est désormais disponible en français.

Une oeuvre qui fait l’unanimité par sa qualité, que ce soit sur les textes les plus longs ou sur les nombreuses nouvelles qu’il a écrit. Autant dire que ce numéro de Bifrost est un vrai bonheur, avec notamment deux nouvelles de Martin, bien écrites et à la conclusion… étonnante, chose que j’ai souvent remarqué dans ses textes. De même, le style n’est pas sans me rappeler par moment le Stephen King de la grande époque (celle où il privilégiait la concision au lieu de délayer à outrance ses bonnes idées).

Bibliographie complète, guide de lecture, articles de fond, toutes les clefs pour aborder cet auteur « injustement » méconnu sont là, je ne pourrai donc que conseiller cette revue qui m’a incité à rallonger la liste des livres de GRR Martin que je prévois de lire.

Et quelques autres, avec les critiques des parutions du moment, traitées sans concession. Même si le dernier Dan Simmons, Flashback, en plus d’être éreinté (pourquoi pas, on a le droit de ne pas aimer) reçoit des qualificatifs plus qu’insultants (ce qui me semble dommage et excessif).

Dans le prochain numéro de Bifrost, en octobre, l’auteur mis en avant sera Ian McDonald. Un écrivain qui m’a un peu déçu avec Desolation Road, espérons que j’y trouverai des pistes sur d’autres lectures plus adaptées à mes goûts…

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9 commentaires

  1. Oui, je viens de « découvrir » Bifrost avec ce numéro. Et c’est un très mauvais plan pour le portefeuille, car ça multiplie les idées de lecture, alors que j’étais déjà bien loin d’en manquer…

    Et pour Martin, ses nouvelles sont très bonnes, et ça se confirme avec le recueil que je viens de lire… Ce mec sait tout faire en fait, et le limiter au « Trône de fer » semble vraiment trop réducteur.

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  2. Les nouvelles de Martin sont vraiment excellentes ! Le prochaine numéro sera de la totale découverte pour moi : jamais lu Ian Mc Mcdonald de ma vie. Ou ptètre une nouvelle ou l’autre dans l’une ou l’autre anthologie ?

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    • Salut à toi Sandarya

      « plus intéressant et complexe que Tolkien » : hum, je suis fan des deux et je serai bien en peine de les comparer tant les styles sont différents. D’ailleurs je n’en vois pas l’intérêt, en fait ! Mais niveau complexité, je pense quand même que la palme revient largement à Tolkien, avec l’histoire de la Terre du milieu, les langues et généalogies qu’il a créé etc…

      Quant aux distinctions plus ou moins honorifiques de ce genre, je m’en méfie également. D’autant que Martin n’a pas écrit que de la fantasy, loin de là, même ! C’est d’ailleurs un des buts de ce numéro de Bifrost que de ne pas se focaliser que sur le Trône de Fer.

      Enfin, il n’empêche que c’est un excellent auteur et que je vais continuer à explorer son oeuvre.

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