Épées de Lankhmar (Le Cycle des Épées, tome 5) – Fritz Leiber

Épées de Lankhmar (Le Cycle des Épées, tome 5) - Fritz Leiber

Il y a bien longtemps que je n’avais fait un tour en Nehwon, voici donc mon avis sur le cinquième tome des aventures de Fahrd et du Souricier Gris, dans Épées de Lankhmar qui a aussi été publié sous le titre Le Royaume de Lankhmar.

Résumé

(source éditeur)

Imaginez un monde antique et fabuleux, un monde de sortilèges et de joyaux, de crânes et d’épées affûtées. Au cœur de cet univers de légende : la cité de Lankhmar, dont les tours et les ruelles grouillent de brigands et de magiciens. C’est là que se sont rencontrés pour la première fois Fafhrd, barbare des déserts Froids, et le Souricier Gris, dont les yeux malicieux luisaient de magie. Ils ne savaient pas encore que leur amitié serait plus longue que mille quêtes et cent vies d’aventure !
Oyez, bonnes gens ! Oyez la très horrifique histoire des treize chats surdoués qui commandent aux chats, des treize rats qui commandent aux rats et des treize animaux qui, dans chaque espèce, ont le pouvoir de commander à tous les autres. Ce n’est qu’une légende, mais on dit qu’elle a un fond de vérité. Et je connais des vieilles qui ne la content qu’en tremblant.
Fafhrd et le Souricier Gris ont peut-être eu tort de ne pas les croire. Cette fois-là, ils avaient été engagés par le seigneur Glipkerio, suzerain de la ville de Lankhmar, pour convoyer des rats blancs qui savaient danser, boire dans des verres et faire de l’escrime. S’ils avaient su, ils n’y seraient pas allés. Oui, mais le Souricier n’aurait pas rencontré damoiselle Hisvet,  » Ombre Blanche de l’Extase  » ; et Fafhrd ne serait pas tombé amoureux d’une belle vampire invisible. II y eut des bons moments ; mais au nom de tous les dieux de la mort et de la ruine, pourquoi le sort du monde se retrouverait-il suspendu à un sifflet ?!

Editeur : Bragelonne – Traduction : Jean Claude Mallé – Date de parution : 07/2007 – 300 pages

Maintenant uniquement disponible en neuf dans une Intégrale au Livre de Poche.

L’Auteur

(source éditeur)

Fritz Leiber (1910-1992) est un géant de la Fantasy. Il a été pasteur, acteur et éditeur avant de se lancer dans l’écriture. Il a obtenu 27 prix littéraires dont 8 fois le Hugo, 4 fois le Nebula et 3 World Fantasy Award. Excusez du peu… De tous ses romans et nouvelles SF, fantastique et Fantasy, son œuvre la plus célèbre et la plus populaire reste le cycle des aventures de Fafhrd et du Souricier gris dans la ville de Lankhmar, publiées entre 1940 et 1990. Elles ont enchanté des générations de lecteurs et restent un classique absolu du genre.

Mon avis

Après des aventures courtes et variées, place à un petit roman « urbain » avec Épées de Lankhmar qui se situe quasi-exclusivement dans la ville du même nom.

Les chapitres 1 à 6 commencent par voir les aventuriers revenir à Lankhmar afin d’affronter leurs multiples créanciers qui les attendent de pied ferme ! Après les avoir défaits, ils repartent derechef à l’extérieur de la ville, mandatés par le souverain de celle-ci et chargés d’escorter une cargaison de blé, mais aussi une jolie jeune fille et sa troupe de rats savants destinés à impressionner un roi lointain. Une aventure maritime pendant laquelle on peut se douter qu’il va y avoir des ennuis, l’association rats/blé n’étant guère favorable. Comme toujours, des aventures tragi-comiques où les deux compères se disputent les faveurs de la belle, laquelle se joue d’eux, tandis que la sorcellerie n’est jamais loin. Sans compter sur l’irruption d’un voyageur spatio-temporel loufoque !

lankhmar dungeons dragons

La suite, donc les chapitres 7 à 16, voit le Souricier Gris revenir seul à Lankhmar où il espère bien se faire récompenser pour avoir mené à bien sa mission. Hélas, ses adversaires l’ont devancé et ont gagné la confiance du suzerain en place, tandis qu’une horde de rats envahit progressivement la Cité de la Toge Noire. Le Souricier devra en quelque sort mériter son nom et aller dans les (très) bas-fonds de la ville enquêter sur des rats décidément trop bizarres et à l’allure anthropomorphique très développée. Tandis que l’on découvre un dirigeant qui préfère se délecter du spectacle de la torture de ses esclaves plutôt que du bien de son peuple.

Fahrd, lui, vivra quelques péripéties liées à la gente féminine et s’entichera même d’une compagne très très spéciale : rien de moins qu’une morte-vivante. Comme quoi, l’amour, même chez les barbares… C’est avec l’aide des deux sorciers qui veillent (plus ou moins) sur leurs destinées, Sheelba au Visage Aveugle et Ningauble aux Sept Yeux, que les aventuriers essaieront de sauver une ville que même ses dieux indiffèrent !

Un roman très marqué par la magie, distrayant même s’il est partiellement prévisible, et qui colle aux normes de ce duo dont les deux protagonistes ont du mal à se supporter mais ne peuvent se passer l’un de l’autre de façon durable. Le tout sur fond d’ironie, de cité où règnent la corruption, l’étrange et la magie, et où les héros – malgré eux – dépensent sans compter et se font manipuler par la première mignonne venue.

A suivre dans le tome suivant : La Magie des Glaces

Cycle des épées lankhmar fritz leiber

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Billet de lancement

Avis sur les différents tomes

  1. Épées et démons
  2. Épées et Mort
  3. Épées et Brumes
  4. Épées et Sorciers
  5. Épées de Lankhmar
  6. La Magie des Glaces
  7. Le Crépuscule des Epées

18 commentaires

  1. […] Un pavé et un petit roman, voici le bilan de ce mois puisque j’ai lu 3 des 4 nouvelles, et le roman Emissaires des Morts d’Adam-Troy Castro (le tout constituant un bon pavé de 700 pages)(critique 1 – critique 2), et j’approche de la fin du Cycles des Epées de Fritz Leiber, avec Epées de Lankhmar, le cinquième tome (sur sept) de la saga (critique). […]

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